vendredi 30 - 01:13

Je le sens si loin mais si proche a la fois. Je ne crois même pas le connaitre vraiment, mais je me sens proche de lui. C'est completement absurde. Même si l'avoue pas, et même pas a moi même, il me fais craquer. Adorable. J'aime sa facon de me parler, j'aime l'image qu'il a de moi, j'aime son caractere, sa facon de voir les choses. Je ne l'ai pourtant jamais vu réellement. C'est ridicule. Completement ridicule.

D'autant plus que je doute de la sincerité de ces rapports via le net. J'ai parfois l'impression d'avoir créé une certaine intimitée avec lui, puis la seconde qui suis, je me dis que finalement non, il ne me considere pas autrement que les autres. J'en sais trop rien. Cette distance qui nous sépare ne me permettera jamais de le savoir.

Ai-je vraiment envie de le savoir? Barriere qu'est cet écran pour savoir ce qui pourrait nous lier ou non. Ca me manque de pas lui parler. Ca me manque quand il est pas la. De plus en plus absurde. Ce n'est que du virtuel, du vent, des mots sur un écran. J'aurais envie de mieux le connaitre. Mais que peut-on esperer via le net? Sincerite toute relative derriere un écran. On peut a volonté se créer une personalité qui n'es pas la notre. Comment savoir qui il est vraiment? Que pourrait-il arriver si on se rencontrais? Il me demande souvent si je me la pose cette question. Je répond que non. Alors que...

Je rappelle toujours le fait que beaucoup trop de kilometres nous separent. Je n'envisage effectivement pas de relation a distance. C'est deja assez dur comme ca de faire durer une relation, si la distance vient s'en mêler. Mais quand même...cette éventualité m'intrigue.

Je me sens completement idiote a imaginer des choses pareilles. J'aurais envie de....mais non. Et puis si, je le dis, rien qu'un baiser furtif histoire de voir ce qu'il en est. Voila. C'est dit.


mardi 27 - 21:38

Bon. Changement. Encore. Adieu tagboard. Pas pratique du tout cette limite de caractères. Donc, mise en place d'une page intermédiaire permertant d'accéder à un formulaire, un vrai, un beau, un jôli! Exit aussi les immondes pubs de lycos qui s'étalaient bien sur toute la page histoire qu'on la rate pas. Quel casse tête ce formulaire bordel! Tout ça pour ça me direz vous, oui mais moi, perfectioniste je suis, j'aime bien quand les choses sont bien faites.

Sinon, que dire, journée banale. Avec tout de même cette petite pointe de soleil qui rechauffe l'astmosphere. Ca fais plaisir. J'espere que ça va durer toute la semaine vu que demain commence pour moi le 'week end'^^. Je vais enfin pouvoir aller flâner sur les champs, gouter au plaisir de me poser dans un joli petit parc ensoleillé *mmhh*

Bon, sur cette idée bien réjouissante et avec une impatience non dissimulée, je vous souhaite une bonne soirée.


lundi 26 - 19:13

J'ai découvert hier combien les mecs ca peut être lourd quands ils sont entre eux. J'ai pris l'habitude d'être dans un groupe composé essentiellement de mecs. Et effectivement, à certains moments, je trouve leurs propos vraiment lourds, limite régression. Mais bon, j'ai toujours préféré la compagnie des mecs aux filles. Je m'entends bien mieux avec eux qu'avecs les nanas. Cela vient surement du fait que, inconsciemment, il y a une sorte de compétition qui s'installe entre nanas. J'ai vécus 2 ans en collocation avec mes (anciennes) meilleures amies, et sur la fin, on arrêtais pas de se prendre la tête. Je les trouvais rigides, limites coincées. Un peu pouf style sur les bords. Tout ce que je ne supporte pas. Je trouve que mes rapports avec les mecs sont moins prise de tête. Mais parfois, leur attitude de bourrins me lourde terriblement. Dans ces cas la, je rentre dans un mutisme sans pareil, le temps que la phase passe. J'ai horreur de me mêler à leurs délires de cours d'école.

Sinon, bilan du weekend: réveillée à 10h ce samedi (endormie sur le canapé, mauvais reveil, mal partout), soirée, rentrée vers 15h30 dimanche, endormie direct. 15h de sommeil. Je suis fatiguée à en crever. Ca m'a plus tuée qu'autre chose de dormir autant. J'arrive au boulot: le chaos, rien marche, tout plante, on est submergés d'appels. Je me dis qu'il vaux mieux que j'évite les gens aujourd'hui, je risquerais de faire tourner au clash la plus banale des conversations. Du coup, mon voisin de bureau me lance un "toi t'es dans ton monde aujourd'hui, on peux même plus te parler on a l'impression qu'on te fais chier quand on t'adresse la parole". Et voila, je n'avais pourtant pas dit un mot...Preuve en est, mon horoscope du jour: "Des paroles maladroites pourraient vous attirer des ennuis aujourd'hui, alors soyez prudente dans vos propos ! Maîtrisez vos commentaires impulsifs lorsque vous êtes sous le coup de l'émotion. Vous pourriez mal vous exprimer et cela pourrait vous porter préjudice plus tard". Pour une fois que c'est à propos. Enfin, avec l'horoscope, c'est tellement vague que tout le monde peut s'y retrouver. Comme si les millions de gens qui ont le même signe que moi était concernés. *foutaises*

Pour revenir à la soirée de samedi, j'y ai croisé mon dernier ex (vu qu'il fait partie de mon groupe de pote, je risque de le croiser souvent, mais qu'importe). Rien. Même pas la moindre émotion qu'il soit là, à côté de moi. On avais finalement rien a faire ensemble. J'attendais beaucoup de cette relation. Mais non, c'étais pas lui qu'il me fallais. On a vraiment pas beaucoup de choses en communs, les sujets de conversations manquaient, on se connaissait pas vraiment, pas d'attachement d'une part et d'autre. Une histoire sers à rien finalement. Je doute de trouver un jour celui qui me convient vraiment. Je suis donc toujours aussi pessimiste à ce sujet. Il me reste encore en tête l'histoire d'avant, histoire inachevée qui me laisse un gout amère. Je ne sais pourquoi, mais des souvenirs me reviennent en ce moment. Les soirées passés à délirer dans son studio quand on était pas encore ensemble, les premieres émotions ressenties auprès de lui, nos instants précieux de bonheurs. Ca me manque, encore. J'ai une boule au ventre quand je pense à tous ça. Je ne sais pour quelle raison ma mémoire me rappelle subitement cette histoire. Histoire qui m'a complètement détruite. Le temps me semble comme arrêté sur ses souvenirs. J'attends désespérement le jour où je sortirai de cette torpeur. J'ai l'impression actuellement de voir au grand jour toute la laideur du monde.

"They said time will make all this go away, but it's this time that has taken my tomorows, and turned them into yesterdays"


samedi 24 - 11:45

'L'amour est un soleil'.Bah si c'est ça, je suis dans le noir. Dans l'obscurité la plus totale.

D'autant plus que ce monde me semble de plus en plus froid. Tout le monde en a rien a foutre de tout le monde, ca me fais vomir cette attitude. Chacun pour soi, tout le monde se regarde le nombril. Rien a caller de ce que peuvent ressentir les autres.

Certes, je généralise, j'ose esperer qu'il reste quelques personnes soucieuses des autres, mais ca se fais de plus en plus rare. Manque de respect total qui plus est. Les gens agressent, en paroles, en gestes. 'L'enfer c'est les autres', faudrais dejà voir à se regarder soi même. Une oreille compatisente au mal être de quelqu'un, prendre de son temps pour écouter autre chose que son propre echo, arrêter de juger et critiquer la facon d'être de quelqu'un sur des allégations non fondées, c'est trop demander. Nombrilisme poussé à l'extreme. Désinteressement total. Ne comparer les autres qu'a son propre reflet, à croire que les gens ont des oeilleres.

Un ami a dis aujourd'hui 'j'en peux plus de la vie là'. Je le rejoins. Je me demande ce que je fais la parfois. La vie d'un être humain n'est qu'une fraction de seconde comparée aux milliers d'années de la terre. Nous ne sommes que des fractions de secondes, arrêtons de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas. Nous ne sommes que des quidam insignifiants aux yeux des autres.


mercredi 21 - 19:05

Oyé Oyé vous pouvez a présent *reactionner*.

La journée m'a semblée courte aujourd'hui. Faut dire, j'ai bien glandé. Je mettais les gens en attente le temps de tester ma boitareactions. (si vous etes de la société *beep* et que vous avez attendu 3 plombes au téléphone, c'était moi, dsl;) ). Je suis rentré en métro avec mon habituel comparse de voyage ces derniers jours, et je n'ai pas vu passer le temps. Bon délire, fous rires décompressants.

J'ai apprit aujourd'hui, pendant le déjeuner, que tout le monde avais la même opinion que moi concernant la trentenaire qui parle sans arrêt d'elle même. Non pas qu'on la trouve pas sympa, c'est pas le problème, mais tout tourne autour d'elle dans les conversations. Elle n'écoute même pas les autres, elle ramene toujours tout à elle. Ca change des conversations au cours desquelles je reste les yeux rivés sur mon assiette, tellement je saisit même pas le sujet (politico-socialisme par exemple *?*).

Un de mes collegue me surprendra toujours en la matière. A l'aise sur tous les sujets possibles, arguments à l'appui. On aquiesse l'air de rien, histoire de pas passer pour un(e) ignorant(e). Remarque, on ne comprend rien a ce qu'il dit quelques fois, il peut broder à son aise que ca passerait (passe?) innapercu. Mais il a quand même une culture hallucinante. Je me sens comme complétement à côté de la plaque quand il me parle certaines fois. Fervant lecteur de libération ou du monde, il suis de très près l'actualité, et a toujours un avis bien tranché sur la question. Un peu rigide tout de même. Il reste campé sur ces positions, contre n'importe quel argument n'allant pas dans son sens. Vaut mieux ne pas engager une conversation polémique avec lui (c'est de toute facon toujours polémique avec lui), sinon, t'en sors plus. Sa politique: j'ai tout le temps raison, vous avez tord. Colérique, soupe au lait, il s'enflamme très vite. Il prend tout vraiment à coeur. Mieux vaut pas le contrarier. Je trouve qu'il devrait apprendre a être un peu peu plus souple sur ses idées, ca lui donne un côté tres autoritaire qui ne doit pas être facile a supporter tous les jours.

J'ai quand même deja eu quelques conversations avec lui sans que ca ne tourne a un va et vient d'arguments pour savoir qui a vraiment raison. J'apprend beaucoup de choses quand je parle avec lui, et je me dis que je manque vraiment de culture sur pas mal de sujets. J'aurai peut être du écouter en cours...

En parlant de culture, j'ai vraiment envie de me remetre à la lecture. En commencant à lire le livre dont je vous ai parlé, je me suis appercue que j'aimais bien ces moments de calme, d'envol de l'imagination pour faire virvre l'histoire dans son esprit. J'aimais beaucoup lire des Agatha Christies (découverts au lycée, quand on nous 'forcais' a lire pour faire des explications de textes). Enigmes palpitantes qui fais voguer l'imagination au dela des pages. J'y ai découvert le plaisir de lire. Et l'ai, je l'avoue, un peu perdu. Faut que j'arrête de m'abrutir devant la télé (quoi que, elle me sers le plus souvent de fond sonore, le pc étant ce qui occupe les 3/4 de mon temps quand je suis chez moi).

Bon.

Demain, jeudi, allez, 2 petis jours, et c'est le weekend. Je ne vis en ce moment, qu'a travers l'envie de voir mes semaines se raccourcir, et mes weekend s'allonger. A quand les semaines de 4 jours?


mercredi 21 - 00:11

Bon. Je deteste définitivement l'idée de mettre ce foutu formulaire. Ca fais 3 jours que je suis dessus, et tout merde, rien ne va.

Merci aux âmes charitables en la personne de Khazâd et de Haeon qui on tenté de m'aider :)). J'ai donc testé le site qu'ils m'ont proposé pour créer et utiliser un formulaire sur un blog. Je suis donc passée sur backblog et enetation.

A premiere vue, ca a l'air simple, on parametre le bazard, on change le design du formulaire et on est tout fier(e) parce que on a vraiment concocté un jôli petit formulaire. Quand viens l'heure de coller les codes sur le blog, ca coince. Le header code s'afface tout seul pour je ne sais quelle raison mystique lorsqu'on valide, et l'endroit ou doit se trouver le lien permettant d'acceder au formulaire reste désesperement vide. J'ai eu beau essayer/vérifié, ré-essayer/vérifié et ré-ré-essayer /vérifié (vous connaissez la suite....), rien a faire, le html et le javascript ensemble ca ne fais pas bon ménage (surtout quand c'est moi qui dirige les opérations).

J'ai prit contact avec toutes les personnes que je pensais être susceptible de m'aider, ils ne voient pas d'ou vient le probleme. Même les admin des sites précedemment cités ne voient pas.

Je vais donc y aller à l'ancienne, et vous proposer en lieu et place d'un formulaire classique, un tagboard, ca je sais faire et ca marche (bon ok....merci tagboard.com).

Je ne sais que rajouter apres ce (lamentable) echec de lien vers un (vrai) formulaire.

ps: avant de publier ce post, je comptais mettre (enfin) le lien vers le formulaire (alias tagboard) et BAH NAN mon fantastique hébergeur de site (lycos, pour ne pas le nommer) n'est pas d'accord: "Veuillez nous excuser mais le serveur FTP ne fonctionne pas temporairement pour des raisons de maintenance.... Merci de revenir plus tard" Allez, bham! C'est pas mon soir...


lundi 19 - 00:43

arghhhh!!!!! Ca m'énerve finalement toutes ces bidouilles qui ne marchent jamais. Détail de mon pv ac un pote pour tenter de comprendre toutes les subtilités des formulaires:

`23:03` (lepoto) tu veux que jte passe un exemple et tu l'adapte ?
`23:03` (wixie) euh
`23:03` (wixie) en fait cest un formulaire pour laisser des commentaires
`23:03` (wixie) il s'affichent dans la meme page, juste au dessus du formulaire
`23:04` (lepoto) oué bah jvé tpasser un exemple tu va voir c pa dur
`23:04` (wixie) ui stp
`23:07` (wixie) jai un pb avec action="la-page-ou-ca-envoie"
`23:08` (lepoto) ben
`23:08` (wixie) j'ai mit ladresse de la page, et bah non, ca marche pas
`23:08` (lepoto) ah
`23:08` (lepoto) pas normal
`23:08` (lepoto) fais voir la ligne
`23:08` (wixie) c'est ladresse qu'il faut?
`23:09` (wixie) atds jvais deja c/c ton truc
`23:09` (wixie) c deja moins compliqué que ce que j'avais trouvé
`23:20` (wixie) bon
`23:20` (wixie) ca marche toujours pas
`23:20` (lepoto) lol kesskimarche pa ?
`23:20` (wixie) le texte envoyé s'affiche nul part
`23:20` (lepoto) bah oué
`23:20` (wixie) JE HAI LE ACHETAIAIMHAILLE
`23:20` (lepoto) normal ca
`23:21` (lepoto) bah atten tu crois kil va s'afficher par magie ?
`23:21` (wixie) bah, c'est le but nan?
`23:23` (lepoto) mais le pb
`23:23` (lepoto) c ke pour recup les reponses
`23:23` (lepoto) et les stocker
`23:23` (lepoto) et les afficher
`23:23` (lepoto) en html pur c pa faisable jpense
`23:24` (wixie) faut faire comment alors?
`23:24` (lepoto) moi jsorais le faire en php
`23:24` (lepoto) mais bon spa pratike pour toi
`23:24` (lepoto) ptetre en javascript
`23:24` (lepoto) oué mais non
`23:24` (lepoto) ta pa ski fo pour faire du php
`23:25` (wixie) pf ques qui faut?
`23:25` (lepoto) il te fo une base de donnée, un serveur apache
`23:25` (lepoto) puis un hebergeur ki accepte php/mysql
`23:25` (wixie) bondieu cest compliqué, jveux juste un formulaire :/
`23:28` (wixie) bon
`23:28` (wixie) qu'es que c'est ca?
`23:28` (lepoto) oué mais atta
`23:28` (lepoto) laisse tomber lol
`23:29` (lepoto) tu pourra pa faire une base de donnée et tout
`23:29` (lepoto) c autre choz lol
`23:40` (wixie) mon seul (et essenciel) pb est de savoir comment afficher les messages sur la page
`23:48` (lepoto) a priori
`23:49` (lepoto) ya pa moyen de faire ca
`23:49` (lepoto) sans php ou autre
`23:49` *(wixie) va en chier

Bon, tout ca pour ca, j'ai pas avancé, enfin si, je sais faire un formulaire, mais je sais pas comment renvoyer les réponses sur la page, bref, un formulairesersarien.

RAH je-vais-au-lit!


dimanche 18 - 22:09

Je me demandais pourquoi je n'avais jamais aucun commentaire. Bon, soit mon blog est dépourvu de tout interet, et ca ne vaux la peine de réagir.

Soit, c'est parce que ce foutu hébergeur de blog (xanga pour ne pas le nommer) ne permet de laisser un commentaire sur les blogs que si on est inscrit chez xanga (long, chiant, fastidieux, tout ca pour écrire un commentaire, voila quoi).

Bon, je vais essayer de mettre un lien directement ici, qui redirige vers un autre fenetre permettant de laisser des commentaires, sans s'inscrire sur ce site.

Encore faut t-il que je cerne comment définir la taille de la nouvelle fenetre qui s'ouvre (parce que si c'est une mega fenetre qui couvre tout, laisse tomber...), ce qui m'échappe completement.

Bon, je m'y met.


dimanche 18 - 02:05

Ce soir, bar avec les potes. Sympa. Ca fais du bien de se poser ailleurs que chez soi, affalée devant le pc. Et j'aime bien cet endroit. Cadre agréable. Et j'aime bien rentrer chez moi quand il fait nuit. Parcourir cette allée bordée d'arbres, emplie de petits restaurants, et donnant sur le boulevard. Me laisser éblouir pas les phares des voitures. Goutter au doux vent qui parcours mes joues. Je fais toujours durer ce moment. Moment presque magique, emportée par toutes ces lumières qui éclairent la capitale.

Mais nostalgie ce soir. Pour changer. Envie d'être chouchoutée, envie d'attentions, envie de ce doux frisson que l'on ressens dans les bras de quelqu'un qui tient a toi. Manque. Envie d'un nous. Mais la réalité est toute autre. Rentrer chez moi seule, m'endormir seule, me reveiller seule. Ca me pese. Pourquoi ce bonheur me semble t-il si innacessible? Trop d'espérances, trop de déceptions. Bonheur insaisissable. Bonheur qui m'échappe complétement. Souffrance qui suis irrémédiablement ce bonheur. Ca m'écoeure. J'ai envie de la vomir toute cette souffrance. Faire comme si tout allais bien, garder bonne figure devant les gens. Contenir.

A chaque fois que j'écris, ce mal être revient. Je ne l'exprimme qu'ici. Pas envie de m'étaler devant le monde. J'ai l'impression d'être brisée de l'intérieur. Ce soir, on m'a demandé ce que je voulais, question inocente dans une conversation plus que banale. J'avais envie de répondre: 'juste de l'amour...' Plus qu'une envie, un besoin.

J'écoute une chanson vieillie par le temps, mais que je trouve magnifique. Si le coeur vous en dit: Cry me a river, Sam Cooke. Pourquoi quand ca va pas, j'écoute toujours des choses déprimantes? Malsaise habitude.

Le bonheur est une chose précieuse, ne le laissez pas s'envoler.


jeudi 15 - 20:22

Bon, un jour ca va, trois ca gave profondément. Attendre. Toujours et encore attendre sur ces quais gris et laids dans lequels s'engoufre le vent. Finir par monter dans le rer apres plus d'une heure d'attente. S'engouffer tant bien que mal entre les gens deja serrés à en étouffer. Les portes en verres se referment avec peine avec tous ces gens à l'intérieur comme des boeufs qu'on emmenne à l'abatoire.Trop chaud. Beaucoup trop chaud. Nausée.

Parce que nan, finalement, les journées au lit a cause de la grêve, c'est pas possible. Tes jours sont décomptés de la paye, donc, obligé d'y aller et de se taper la mission pour arriver (en retard bien évidement).

Mardi: matinée au lit. Coup de fil l'aprem, on me dit rembourse le taxi, je peux pas dire non. 12€50 l'allée. Bon, ca va. Journée de merde. On est le quart de l'effectif, assomage d'appels. Galére pour trouver un taxi le soir. Bien evidement, on prend une route sur laquelle il y a un accident. Attendre, encore, le compteur tourne. A l'arrivée, 26€. Je lui demande de monter la note histoire qu'on me rembourse plus (il a l'air sympa, ca devrait le faire, c'est pas bien mais bon;) ). Résultat: il me fait une facture de....27€...c'étais bien la peine!

Hier: attente de 3/4 d'heure sur le quai. Je m'étais levée a la bourre, je me suis préparée en vitesse histoire de pas etre en retard. Et voila, 1h d'attente. A la correspondance, impossible de monter. Je laisse passer (enfin, j'ai pas le choix) 3 métro tellement ils sont pleins a craquer (en retard pour en retard...). J'allume une clope et me pose contre le mur en attendant ce satané métro. 1h de retard. Le soir, même merde 1h30 avant de pouvoir monter dans un rer surchauffé et débordant de gens.

Ce matin: de nouveau 3/4 d'heure d'attente. Heureusement qu'un collegue m'a prêté un livre. 'La vengeance d'Ester' de Paul-Loup Sulidzer. Je vous en parlerai plus amplement quand quand j'en aurai lu plus, je découvre à peine la trame de l'histoire. J'avais perdu le gout de la lecture, j'ai redécouvert ce plaisir. Stimulation de l'imagination qui me plait assez finalement. Un livre, accessoire indispensable de tout francilien qui prend le métro/rer. Parce que attendre indéfiniment sur ces quais en regardant le sol, limite exaspérent. Pourquoi limite? C'EST exaspérant. Bref, ce soir même parcours.

Y'en a décidement marre. Je vais finir par saturer et arrêter de missioner pour aller faire un boulot qui m'emmerde au plus haut point. Bon je me plainds, mais y'a pire, c'est pas le bagne non plus mais quand même, c'est tuant pour la tête ce boulot, et d'un lassant....J'ai appris aujourd'hui que pour avoir acces à une formation (frais pris en charge) qu'il me faut attendre d'avoir travaillé au moins 24 mois depuis le début de mon 'parcours professionel'. Dont un an dans la même boite. J'ai fais 7 mois dans cette boite. Et 5 mois à tout casser ailleurs. Beaucoup trop long à attendre. Je vais peter un cable avant. Et même pas la peine de songer à faire une formation que je devrais payer de ma poche. Ce n'est décidement réservé qu'aux privilégiés: 6000€. 6 fois ma paye...

Des fois, je me dis que j'ai arrêté mes études beaucoup trop tôt. Une fois le bac en poche, j'étais vraiment dégoutée des études, du systeme scolaire, de l'abrutissement mental qu'ils nous infligent. Bref, j'ai eu la belle vie en fac, j'ai glandé comme jamais. J'étais même pas présente a tous les partiels, et ne suis même pas allée voir les résultats. A ce moment la, je suis définitivement sortie de ce systeme. Je voulais apprendre, mais pas apprendre pour apprendre, apprendre pour appliquer les choses, directement sur le terrain. Mais bon voila, niveau bac+1 (et encore, officiellement, je n'ai que niveau bac vu que j'ai pas validé mon année de fac), c'est dur de se frayer un chemin dans le monde professionel.

Je dis ca mais, je pourrais pas reprendre mes études. En altérnance à la limite. Et en me concentra spécifiquement à des choses qui m'intéressent et me motivent. Parce que entre nous, toutes les conneries qu'on te bourrent dans le crane au lycée, je vois pas trop a quoi ca sert. Qu'es que ca va t'apporter dans la vie de tous les jours de savoir toutes ces innombrables formules de maths qu'on nous infligait? Ou ses formules chimiques toutes aussi inutiles? (j'ai tout oublié de toute facon) Je suis a présent dans la vie active, j'y reste. C'est pas parce que t'a pas un bac+4 que t'es plus con qu'un autre. Les capacités que certains aquierent pendant de longues (interminables) années de cours, tu peux les avoir en te formant par toi-même, en faisant les choses, en regardant faire, en autodidacte. J'aime bien cette facon de faire, c'est comme ca qu'on apprendre. Le minimum de théorie, et beaucoup de pratique.

Bon, je m'éloigne du sujet premier: cette putain de grêve qui me fais perdre mon temps dans les transports. Encore merci messieurs/mesdames de la ratp et de la sncf (*ironie*). C'est bourré d'avantages (la liste est longue) et ca vient encore ce plaindre. Je m'étallerai pas sur ce sujet, deja qu'au restau le midi les collegues ne parlent que de ca, je sature.

ââh, paris, et ses réseaux souterrains de transports publics à la dérive, le charme parisien disent les touristes (...) Plus je vis ici, plus je perd mon regard de provincialle emerveillée. Me voila définitivement parisienne.


mardi 13 - 08:37

Ce matin, mais ôh surprise encore une grêve de métro/rer/trains/tgv !

Rapide message laissé sur le répondeur de ma boss en essayant le moins possible de montrer mon entousiasme a retourner me mettre sous la couette;)

Moi, je voulais juste remercier ces fonctionnaires de la ratp et de la sncf qui profitent du systeme en se mettant en grêve sous de faux pretexte histoire de faire leur quotat (prendre les usagers en otage, il est beau le mouvement social, mais en tout cas, ca fais mon affaire aujourd'hui). Merci donc de vous êtes mis en grêve pour la énieme fois, au moins, j'ai une bone excuse pour pas aller bosser:)

Courage par contre, à ceux qui ont un rendez-vous important aujourd'hui, je serai avec vous en pensée dans votre mission, en train d'étouffer sur le périph plus que bondé.

Tres bonne journée donc à tous ceux, qui comme moi, on la chance de ne pas avoir de voiture aujourd'hui et peuvent rester le plus tranquillement du monde chez eux au lieu d'aller au bureau, tout ca grace à ces employés de la fonction publique.

Qui a dit qu'on n'aimait pas les fonctionnaires?


lundi 12 - 18:54

J'ai passée une journée tuante. Assomée toute la journée par des d'abrutis qui savent même ce que c'est un pc (pourtant, ils travaillent dessus tous les jours depuis 10 ans).

Côté ambiance, j'ai passé la journée entre mlle grandegueule qui l'ouvre sans arrêt (pour rien dire ou dire des conneries plus grosse qu'elle) et à transferer des clients au PortosLova de la boite. A chaque fois que je l'avais en ligne (évidement, comme de fait expres, je tombais toujours sur lui), va y que je fasse le gros lourdo de service, à faire des allusions salaces et jouer son lova. Je te l'ai remit en place vite fait celui la.

Et mlle grandgueule n'est pas en reste pour en faire non plus. Parce que mlle grandeguele est aussi une lesbienne qui s'assume (jai rien compte, j'men calle même de ses préférences sexuelles) mais si elle pouvais arrêter de me faire sans arrêt ses vannes lourdas comme à la PortosLova, ca m'arangerais, surtout que je n'ai pas les mêmes préférences qu'elle, et ses remarques de lesbsansgene, ca me gave.

Par contre, la trentenaire (quarantenaire?) qui parle sans arret de sa môme qui me servais de voisine de bureau a déménagé. Je respire. Parce que entendre sans arrêt 'moi ma fille, elle est géniale, elle sais faire ci, et ca, et plus encore, et ô regarde, le nouveau livre de coloriage que je lui ai acheté, et le trognonnnn petit ensemble vert la, c'est pas jôli tout plein?'

Oui bon hein, ca va cinq minutes quoi, c'est vite lassant pour les autres, mais elle, elle s'en lasse pas justement de s'extaser devant ses prouesses ou activités hautement intellectuelles (elle fais ses lacets toute seule! Et même que samedi elle va au spectable de bididule et tourneboule!....Enchanté de l'appendre non?).

Ôôô c'est pas bien de parler comme ca de ses collegues! Mais ca soulage! Bon, le reste des collegues, ca va, rien a dire.

Arrêtons nous sur bogoss tient. Des que je l'ai vu le premier jour, je me suis sentie rougir de la tête au pied. J'ai mit longtemps avant de pouvoir aligner trois mots devant lui sans bafouiller. *maitrise* Puis de toute facon, il a une copine, et un appart avec la copine dedans *espoirs envolés* Mais tout de même, son serrage de main matinal qui s'éternise toujours, *mmhh* Je trainaille toujours le soir, pour rentrer avec lui en rer (j'ai réusit à avoir les memes horaires que lui (merciduboss). En plus d'être pas mal, c'est qu'il a de la conversation bogoss. Une perle rare, et on a deja mit la main dessus (bah tient!).

De toute facon, deja que je crois en aucune perspective d'histoire avec qui que ce soit, alors une histoire au bureau (...)

Bon, si je fais le compte, ca fais plus 27h que je n'ai pas dormi. Je suis plus qu'épuisée. Me forcer à me tenir eveillée, ne pas s'endormir de suite sinon je vais me réveilée dans un état pas possible en plein mileu de la nuit, et j'arriverai plus à m'endormir.

Qu'une idée en tête: arriver à faire une bonne nuit de sommeil réparateur, me réveillée en forme pour affronter une nouvelle journée de boulot pas-sio-nan-te à souhait (...)


lundi 12 - 02:40

Je me sens mal. Pas moyen de dormir. Stressée, anxieuse, envie de crier ma peine. J'arrive pas à me poser et à dormir. Seule, je me sens terriblement seule, et vidée. Vidée de tout sentiment. Je laisse échapper des larmes. Je sais même pas pourquoi je pleure, mais ca me libère. Personne qui tient à moi, personne vers qui se tourner quand ca va pas.

Supporter ce mal être. Attendre que ca passe. Ca passe toujours. Mais ca devient de plus en plus fréquent. Personne ne le sais, paraitre encore et toujours, personne à qui se confier. Tout remonte, d'un coup. Juste quelqu'un, une présence rassurante, mais il n'y a personne.

Voila le spleen.

J'en ai plus que marre de pas être bien comme ca. Quand vais-je retrouver ma sérénité? Ces larmes qui sortent de mon être explusent toute cette tristesse acculumée. Mon coeur souffre, et j'étouffe. Envie d'exister, de ne plus souffrir.

Je me sens désarmée face à toute la souffrance qui grouille tels des cafards dans mon être. Répugnante souffrance. Tu m'a vraiment bousillée de l'intérieur, je ne te le pardonerai jamais.

Je ne me sens plus capable de faire confiance, s'empecher de ressentir de l'attachement, ou quelque sentiment d'affection que ce soit pour éviter de souffrir. Etre aimé, état si inaccessible, impossible sans mensonges, sans trahison. Je ne veux plus aimer, ce soir, c'est décidé.

Je me sens encore pire.

Ecrire ses lignes, se vider de ce malaise. Découvrir ce que j'ai vraiment au fond de moi, la faille que je suis en train d'entrevoir ce soir me fais peur. Je voudrais tellement la résorber, la combler. Mais en vain. Elle deumeure la, remplie d'amertume et de solitude. J'y tombe parfois, comme cette nuit. Apres chaque descente au fond de cette faille, je me dis qu'il en faut peu pour que j'y replonge définitivement. Reprendre des substances psychotropes plus que douteuses, s'évader, oublier l'espace d'un instant. Ne pas replonger.

Surtout, ne pas replonger.


dimanche 11 - 03:39

Voila le résultat. Apres avoir passé la nuit et la matinée à trouver un nouveau décor et à modifier tous (que ce fut long) les posts pour leur donner une nouvelle allure, je me suis endormie vers 8h00, apres avoir retrouvé mon âme d'enfant devant les dessins animés du matin.

Tient je me suis mise à la création d'un nouveau site aujourd'hui (dont je ne dirai pas le nom, toujours par souci d'anonymat), envie de création ces temps ci. J'essaye de cerner toute la subtilité des frames. Je me vois bien faire ca comme boulot finalement: web designer. Avant hier, c'était Unix, aujourd'hui ca, et demain?

J'aimerais tout savoir, tout comprendre, mais l'informatique est si vaste que je ne sais où me spécialiser. On va se fixer sur le html pour l'instant.

*pensée*un jour, ô oui un jour (lointain...) je ferai un jôli site en flash! (y'a du boulot)*findelapensée*

Bon sinon, pas grand chose a en dire de ce weekend. J'avais vraiment envie de rien faire, à part bidouiller sur le pc.

J'arrête d'ailleurs là ce post vide de sens. Bonne semaine à tous.


vendredi 9 - 17:36

Enfin seule.

L'envie d'écrire m'a tenaillée toute la journée. Mais non, mon bureau est tellement bien situé (*ironie*) que je ne peux rien faire de perso: écran du pc à la vue de la boss juste derrière, des gens qui passent sans arrêt dans cette foutue allée et qui jette 'innocement' (*monoeil*) le regard sur ce que je suis en train de faire.

J'apprecie ce calme, dans cet espace vide, entre mes deux vitres de verres séparant les 'pétales' (bureaux en 'open espace' comme ils aiment bien l'appeler au management, installée de tel sorte que ca forme une 'marguerite', d'ou, la 'pétale').

Je me demande ce que je fais ici. Tenir la permanence pour 2 ou 3 abrutis à la recherche de leur mot de passe perdu, c'est rageant de s'être levé pour ca. Enfin. Si toutes les journées pouvaient être comme ca finalement. J'ai du prendre 20 appels à tout casser (en général, ca tourne plutôt autour de 90). *glandouille*.

biipp - ce matin, en me levant - ma petite phrase du jour envoyé par sms pour (bien?) commencer la journée. Ce matin donc, voila c'quon me dit: "vous allez être dans un état euphorique et vivre en dehors de la réalité" Ah uais?!

Fuck, un appel!

Problème d'impression *passionant*

Bon, j'en étais à ma phrase quotidienne. Ca m'a fais sourir quand même. Me lever à 8h un lendemain de jour férié, se taper 1h de métro (bondé, mais qu'es qu'ils font la ces gens, c'est pas rtt pour tout le monde aujourd'hui?), se gourrer d'entrée (évidement, c'est fermé l'entrée habituelle), moi et mon mal d'orientation légendaire, de trouver la bonne rue (merci les gens). Arriver éssouflée, les cheveux dans tous les sens, a moitié reveillée, elle est ou l'euphorie, je vous le demande?!

Tous se bouscule dans ma tête depuis que j'ai commencé à écrire ce blog, je voudrais tout y écrire, toutes mes sensations, mes sentiments. Je suis à l'affût. Je vois des phrases défiler dans ma tête toute la journée, et j'essaye de m'en souvenir pour vous les retranscrire. Je percois, ressens différemment depuis que je me suis mise à écrire. Je le faisais souvent aussi avant. Dès que ca allais pas, je ressentais le besoin de coucher mon mal être sur papier, puis de brûler la feuille, de peur qu'on pénetre au fond de mes sentiments les plus personnels. Etrange le fait que je mette tout cela ici, à la vue de tous. Mais cet anonymat protecteur fait bien mon affaire. Je n'écrirais plus de la même façon si je savais qu'une de mes connaissances lisait ce que j'y écris.

Bon.

J'attend 19h avec une grande impatience, un nouveau week end sous le signe de la glandouille extreme est annoncé. Température extérieure basse et temps pluvieux oblige, je vais rester bien tranquilou chez moi.

Hm, nan en fait, ce soir, rdv dans notre bar habituel avec mon groupe de potes. Boah, why not.

La pluie commence doucement à tomber sur les carreux de cet endroit désert. Tient, ca m'fais penser à la première fois ou je suis arrivée ici pour mon entretient. Je me souviens, ces longs couloirs avec de (l'immonde) moquette bleue, complètement vides. Certains détails troublants m'ont donnés l'impression d'être dans Half Life, dans l'attente fébrile de l'apparition de ces horribles petites bêtes qu'on y trouve. Tient, *note pour moi même*: finir Blue Shift, acheté il y plus d'un an, et qui reste désespérement bloqué au niveau 2. Dire que j'ai carrément viré Counter de mon pc, tellement ca rame (merci aol)...Faut que je m'y remette à tout ça.

Tient, étrange où m'ont encore porté mes mots, à chaque fois que je rédige un post, je me demande où il va me mener. Par contre, casse tête pour trouver un titre cohérant avec le texte tellement ca par dans tous les sens.

ô 18h30, c'est passé vite finalement.

Je suis officiellement en weekend


jeudi 8 - 02:09

Ce soir, j'écoute cette chanson. Ta chanson, et tu traverse encore mes pensées. *soupir* *coeurserré* *enviedepleurer*

Pourquoi toi?
Pourquoi autant?
Pourquoi...

J'aurai toujours une pensée inavouble pour toi. Mais je ne veux plus de toi maintenant, je veux le toi d'avant. Manque perpétuel de ce jen'saisquoi que tu m'a apporté. Tentatives vaines d'essayer de le retrouver avec quelqu'un autre. Se résigner, sentiment unique à mettre dans un coin de mon coeur.

"Car la haut dans le ciel
Si un jour je m'en vais
Ce que je voudrais de nous
Emporter avant tout
C'est le sucre et le miel
Et le peu que l'on s'aime
N'être qu'un"

Les Innocents (L'Autre Finistère)


mardi 6 - 22:01

Hier (enfin, ce matin), vous avez pu plonger la tête la première dans les troubles sentiments qui m'opressent. J'avais vraiment besoin de faire sortir tout ca. Que dire apres ca...savoir que tout ca est encore en moi apres autant de temps a essayer de l'omettre me met dans un état de malaise indescriptible.

Mais passons.

Quoi de beau aujourd'hui?

Nous devrions tous cherchez chaque jours quel a été notre bonheur de la journée. Je l'ai trouvé moi. Ce matin, dans le métro. Odeur familière. Je ne sais d'ou elle provenait, mais ca ma fais penser à l'odeur des protèges-cahiers neufs, a peine sortis de leur emballage, et que l'on mettait consciencement la veille de la rentrée.

Je ne sais pourquoi, mais je me suis sentie bien dans ce moment. Souvenir de la douce insouciance de l'enfance, voila le sentiment que j'ai éprouvé. J'ai déja parlé de cette insousiance perdue dans un de mes posts d'ailleurs. Ca dois me manquer.

Même sentiment en arrivant dehors, le temps pluvieux, l'odeur de la terre humide, m'a fais penser à un matin de septembre. Etrange. J'aime beaucoup cette odeur. C'est comme si la nature exprimait tout ses sens. Et met les miens en eveil.

Voila, j'ai trouvé mon p'tit bonheur journalier, et vous?


mardi 6 - 01:51

Le vide à combler à l'intérieur de moi reste désesprement creux.

Rien apres toi. Plus d'amour.
Plus ce sentiment euphorique d'être vraiment heureuse.
Plus de passion. Plus d'envie.

Tu m'a volé mon bonheur, tu l'a emporté avec toi et ne me le rendra jamais. Tes excuses j'en veux pas. Je ne voulais que toi. Tu n'a pas su comprendre ce que tu représentais pour moi. Bref mais intense bonheur que j'ai vécu aupres de toi. Je t'ai tout donné, tu m'a tout pris.

Paraitre, toujours paraitre. J'en ai marre de faire comme si tout allais bien, rien ne va. Tu me manque, oui tu me manque. Nostalgie?

Peut-être.
Surement.
Je ne sais plus.

Sans toi, je me sens perdue, comme noyée au fond d'un trou béant d'un puit sans fond. Tu ne le saura jamais. Ces mots que j'alignent me tuent de l'intérieur.

Tu m'a détruite.
Achevée.
Mise à terre.

J'y crois plus ce soir à l'amour. J'ai plus envie d'y croire, tu m'a enlevée tous mes espoirs. Je voudrais tellement que tu sache combien tu m'a fais mal, combien ta trahison m'a lacerée le coeur. Je croyais en toi, en nous. Ce Nous inachevé a jamais mis en miettes.

Mal être assombrissant a nouveau ma vie. Détails de plus en plus précis que j'entrevoient dans mes pensées.

L'odeur de ta peau.
Nos effleurements divins.
Ta tendresse.
Ton amour.

En étais-ce? Je ne sais pas. J'en n'en suis plus tres sure que tu m'est jamais aimée. Le plus gros mensonge de ma vie: tes 'je t'aime'. Douleur profonde, plaie que je réouvre à vif pour je ne sais quelle raison obscure.

Juste envie de toi ce soir. Mais tu ne sera plus jamais la. Vivre avec. Rien d'autre a faire.

Survivre sans amour.
Suplice.
Solitude.

J'ai volé des instants au bonheur, il me les reprit.

"Aimer, c'est souffrir, alors pourquoi aimer?"


lundi 5 - 22:30

J'ai enfin trouvé la chanson que j'ai dans la tête sans arrêt depuis des semaines:

"I am sitting, In the morning / At the diner, On the corner

I am waiting, At the counter / For the man, To pour the coffee

And he fills it, Only halfway / And before,I even argue

He is looking, Out the window /At somebody, Coming in

"It is always, Nice to see you" / Says the man, Behind the counter

To the woman, Who has come in / She is shaking, Her umbrella

And I look, The other way / As they are kissing, Their hellos

I'm pretending, Not to see them / Instead, I pour the milk

I open, Up the paper / There's a story, Of an actor

Who had died, While he was drinking / It was no one, I had heard of

And I'm turning, To the horoscope / And looking, For the funnies

When I'm feeling, Someone watching me : And so, I raise my head

There's a woman, On the outside / Looking inside, Does she see me?

No she does not, Really see me / Cause she sees, Her own reflection

And I'm trying, Not to notice / That she's hitching, Up her skirt

And while she's, Straightening her stockings / Her hair, Is getting wet

Oh, this rain, It will continue / Through the morning, As I'm listening

To the bells, Of the cathedral / I am thinking, Of your voice...

And of the midnight picnic / Once upon a time

Before the rain began...

I finish up my coffee / It's time to catch the train."

Vega, Suzanne (Tom's Diner)


dimanche 4 - 22:30

Dimanche. Je déteste toujours autant les dimanchs soirs.

Par contre, samedi, j'y suis passée à la soirée finalement, et bien, bonne soirée dirais-je. Appart niquel, superbe vue, plein de potes dans tous les coins. Bruyant, mais agréable. J'ai très peu dormi. Une heure à tout casser que j'ai grapillée sur un matella en scred. En gros: murgage pour les un, console pour les autres, goinfrage, guelades et j'en passe. C'est passé tout seul tient ce samedi. Pas une remarque, j'ai enfin réussit à leur faire comprendre que ça me lourdais.

Flash Back: Je glande chez moi. Il est 20h. Je suis à moitiée préprarée, j'ai la flemme comme d'habitude. Je traine, traine, traine tellement,que je part de chez moi à 22h30.

Il fais bon dehors en ce samedi soir. Je passe acheter quelques trucs et je m'engouffre dans le métro après avoir attendu une bonne dizaine de minutes (grmmll). Beaucoup de monde, cette lumière m'agresse, trop de bruit. Je suis deja saoulée. Je me dis que la soirée s'annonce mal.

Changement, je prend une autre ligne. Encore plus de monde. Je suis trop sérrée entre ses inconnus qui me bouffent mon espace vital. D'étranges gars parlant russe ou je sais quelle langue slave monopolisent l'espace devant la porte. Ils parlents fort, trop fort. Je me sens comme opressée. Avant dernier arrêt avant que je déscende. Le métro se vide. Enfin de l'air. Je laisse mon regard s'évader au fond du métro. Je croise celui d'un gars, assez mignon je dois dire. Et remarque de suite à côté une charmante (argh) fille. Bon ok, je regarde ailleurs. Enfin, voila mon arrêt. J'arrire à m'extirper tant bien que mal de ce métro, les slaves (?) bloquant la porte.

S'en suis un in-ter-mi-na-ble couloir, puis un virage, puis un autre in-ter-mi-na-ble couloir, et enfin, au bout, j'appercois le quai. Je suis plus que saoulée. Mais le 3ieme métro arrive de suite. Je monte. Coupure de courant, faut attendre (encore). J'ai vraiment la poisse ce soir. Un homme sort précipitament juste avant que ca ne sonne. Je me dis 's'il y avait pas eu la coupure de courant qui nous aurait fais attendre, cet homme aurait raté son arrêt'. Comme quoi, y'a une explication à tout. Le métro finit par démarrer. Le temps me semble comme suspendu, pourtant je n'ai qu'une station à faire, mais ce tunnel sombre n'en finit pas. Il finit par arriver, soulagement. J'y suis.

C'était sans compter les trois dizaines de marches à monter pour arriver dehors. Périple pour arriver à l'autre bout de paris me dis-je.

Une fois dehors, j'appelle les potes histoire qu'on vienne me chercher. 'Je t'envoie quelqu'un, à tout de suite'. Je racchoche.

Je vais me poser dans un coin de la rue, et attendant. A ma gauche, un groupe de filles étranges surexitées, l'alcool aidant. A ma droite, un groupe de whes. Je suis vraiment pas rassurée. Je regarde le sol, patiente. Le groupe de gars se décide à bouger. Ils passent juste devant moi, un gars vêtu d'un jogging jaune immonde et d'une casquette à moitié retournée (pour faire style, il à l'air d'un abruti mais c'est pas grave, ca fais style on vous dis...) me demande sur un ton de racaillou des cours d'écoles si j'ai pas une 'gareteci mad'moiselle'. Nan nan, j'en ai pas, trace.

J'appercois enfin au loin une tête connue. Rassurée je suis. Rapide brifing de l'aprem et de la soirée. On arrive en bas de chez le pote en question chez qui c'est la soirée, rapides bises au premiers potes en bas. On attend l'ascensseur (attendre, toujours et encore attendre). Dix étages plus tard, on sonne. On viens nous ouvrir et s'parti.

Rapide tour d'horizon. on prend les mêmes et on recommence. Que des têtes connues. Sauf quelques un. Il ya des amies que j'ai pas vus depuis un moment. Effusion, tombage dans les bras, grosses bises. Le soirée si mal annoncée, peut enfin commencer pour moi.

Je me balade d'une piece à l'autre, fait le tour de l'appart. Me pose avec les uns, avec les autres. Je me sens bien finalement. La soirée se passe.

Milieu de la nuit, je m'isole sur le balcon. Vue sur le sacré coeur, la tour eiffel et des immeubles à perte de vue. Je me penche légrement pour regarder en bas. Vertige étrange. Sensation bizard de tomber dans le vide. Je suis pourtant pas du genre à avoir peur de vide. Je laisse mon esprit se vider au contact de l'air froid balayant mes joues. Agréable moment.

La nuit passe doucement, dans les éclats de rires et les trois conversations à la fois qu'il faut suivre dans la même pièce.

Vers 6h30, je suis définitivement out. Je m'allonge, clos les yeux, et me laisse porter par les douces mélodies de radiohead qui vont me mener jusqu'au sommeil. 1h à peine apres, remue ménage dans la chambre, j'ai plus qu'a me lever.

Pas mal de monde est parti, reste une poignée de potes, tout aussi démontés que moi par le manque de sommeil. On se pose devant la console, derniers délires, puis assomage devant la télé.

On décide de bouger vers midi. Tres long moment avant de se décider à sortir. Il fais beau dehors, la chaleur de ce dimanche apres midi me surprend. S'en suis le parcours en métro, la même qu'a l'allée. Beaucoup trop de monde, coupure de courant encore une fois. J'ai décidément vraiment la poisse. On raccompagne une amie à la gare. Evidement, on est à la bourre. Sprint. Ca m'a achevée. J'ai qu'une envie: rentrer chez moi.On reprend chacun notre métro de notre côté. Ca me semble beaucoup moins long qu'hier.

J'arrive en bas de chez moi. L'acier froid de l'ascensseur sur mon front me saisit. Je tiens plus debout. Je retrouve mon petit chez moi. Home sweet home. J'allume le pc, traine sur IRC vite fait. J'ai la tete comme dans un étaut, faut que je m'allonge. Juste me reposer les yeux. Mais la fatigue l'emporte. Je m'endors profondémment, et ne me reveille qu'a 22h avec le souvenir opressant d'un rêve étrange et angoissant. J'aurais pas du dormir, je suis encore plus dans le gaz, et ce rêve me perturbe.

Je me lêve, vérifie vite fait qu'on est encore dimanche et que j'ai pas prolongé mon sommeil jusqu'au lundi matin. Sentiment de lassitude à l'idée de revivre une semaine de boulot.

Vivement le week end prochain.


vendredi 2 - 02:30

Pas envie de dormir. Fatiguée, mais flemme d'aller se coucher (!). Je mate les clips, je glande sur le net. Rapide coup d'oeil sur IRC: une fênetre de pv cligniote.

`02:34` (DOUDOU) salut t'm le q ?
`02:35` (DOUDOU) g une bonne foto de ma queue si tu veu

Hm...passionant. Coup d'oeil sur le salon général:

Aie contretemps, mon briquet à rendu l'âme. J'en cherche fébrilement un autre. Apres avoir vidé mon sac et toutes mes poches, j'en trouve finalement un coincé derrière mon labello. Bon je disais quoi? A oui, ce qu'il se passe sur le général:

`02:41` (shay-z) slt tlm!
`02:41` (linouch_) ta quel age `02:42` (shay-z) sam ca va?
`02:42` (neo_91) la pipe sa doit etre terrible?
`02:42` (honolulu) je suis pas une pro
`02:42` (honolulu) mais je me debrouille un peu
`02:43` (SEb) Je lance un avis de recherche ya coco ka disparu de la terre et si kelkun le retrouve kil me le dise ce serai aimable
`02:44` (lindouch_) on sen fiche

woaw, je vais mourir d'ennui. Bon, je vais surfouiller sur aufeminin.com. Il a y toujours des tests à la con à faire. Je tente: 'Tester votre QI'

Verdict: "Votre QI dépasse 130. Au delà de 130, vous faites partie de cette tranche rare de la population dont la rapidité de réflexion est tout à fait exceptionnelle. Et si vous vous mettiez aux échecs ?"

Wooaw qui eu cru qu'en cette nuit d'insomnie je découvrirais que je fais partie d'une 'tranche rare de la population'! c'est con ces tests de toute facon et puis les questions, elles étaient faciles. Mais quand même 130...*jmelapaite* *souriremoqueur*

'Dites nous ce que vous aimez, nous vous dirons qui vous êtes'. Tient, jvais le faire.

Alors, comment je suis?: "Vous aimez surtout bouger, vivre mille choses avec intensité et être partout à la fois. Vous ne pouvez pas vous arrêter sous peine d'ennui profond. Vous êtes une dynamique et vous n'envisagez pas l'existence sans mouvement."

Ah bah tient, ca je le savais deja. J'arrive même pas à aller dormir quand y'a rien a faire, faut que je m'occupe sans arrêt. J'arrive pas à m'arrêter de penser, c'est vrai, quand je me dis 'fais le vide, pense a rien' me vient l'idée 'mais, c'est quoi le vide finalement?' et bham c'est reparti...! Hm, voila, ca me turlupine maintenant. Voyon voir ce que dit le dico:

VIDE n. m Espace assez vaste qui ne contient rien; etat correspondant à l'abscence de toute particule réelle

Ah interessant, mais comment penser à quelque chose qui justement, ne contient rien? Ah oui mince, le but, c'est de pas penser. Hm, rendez-vous dans les P.

PENSER v.i Former des idées dans son esprit

Donc, faut plus avoir d'idées.

IDEE n.f (lat. idea) Représentation mentale qui s'impose à la conscience

Ah ah 's'impose' comment faire pour la contourner alors? Donc, 'penser à rien' est une expression completement absurde.

arghhh...! Que de reflections. J'vous dis, ca tourne sans arrêt dans ma tête. Je m'arrête jamais. Bon, serais peut etre temps de penser (argh) à dormir.

Je vais ainsi aller m'évader dans mes songes et laisser mon esprit s'envoler dans le royaume des rêves.

"Les fées nous endorment, nous ouvrent les portes de leur royaume, qui se referment sur nous sans qu'elles aient pris la précaution de nous en remettre la clé." (James Barrie)


jeudi 1er - 18:57

Ca fais du bien de pas bosser. Je me suis levée il y a peine une heure. J'aurais du bosser demain: aller faire des mises à jour de postes au Printemps. Apparement, vu qu'on m'a pas appelé, j'y vais pas. Ca m'aurait fais de la thune en plus, enfin bon, on n'a pas besoin de moi si on m'a pas appelé. Donc demain, la même, journée au lit.

Tient samedi c'est l'aniversaire d'un pote. Il fait une soirée. Je suis invitée mais je sais pas encore si j'ai vraiment envie d'y aller. Ils me saoulent un peu en ce moment. Je supporte sans arrêt leurs critiques, leurs foutages de gueules. Ca les amusent. Moi, ca me lourde. J'ai pas envie de rentrer chez moi encore gavée. Je sais pas quoi faire. Si je reste chez moi, je vais me faire chier et déprimer. M'enfin. On verra demain si je suis motivée ou pas pour y aller.

J'en ai marre de ce temps. Il fait même pas beau dehors. Rien à faire. Je vais passer ma soirée à glander sur le net, sur l'IRC, à me faire chier quoi. A fumer clopes sur clopes, à me détruire la santé.

Le tabac, quelle merde que je sois tombée dedans. Voila, j'ai voulu faire comme tout le monde, m'intégrer au groupe que j'avais à l'époque. Tout le monde fumais, ca m'a engrenée. Moi je l'avoue. Je me cache pas derrière des prétextes bidons. Ma première clope, c'était bien pour faire comme tout le monde. Et puis apres, engrenage. T'achete ton paquet, ton briquet, et la c'est foutu. T'es prit dedans, t'es dépandant.

Foutue dépendance, ca me bouffe tout mon fric. J'en suis à un paquet par jours. Des fois, je me rend même pas compte que j'en allume une. C'est devenu tellement automatique. Rien que le geste, juste le fait d'allumer et de tirer dessus, j'en suis dépendante. Franchement, j'admire les anciens fumeurs, ceux qui ont réussit à arreter. Moi je pourrais pas. Rien qu'un week end sans clope c'est la mort.

Je viens d'en étiendre une justement. Et je pense deja à la prochaine que je vais allumer...! Faut vraiment que je diminue. Je me dit pas 'tient, cette clope que j'allume, ca va me donner le cancer'. J'y pense même pas. Et pourtant, le danger est la. Sournois.

Dire que des gamins commencent à 11, 12 ans. Plus tu commence tot, plus t'es dépendant. J'ai commencé il y a 3 ans deja. Je vais avoir 21 ans et je peux deja plus m'en passer. Quelle daube.

Et voila, j'en rallume une. C'est pas possible. Je vais jamais réussir à arrêter de ma vie. Comme la clope apres le repas, celle que tu fume pendant que tu bois ton café, la premiere le matin au levé. Celles là, c'est celles dont je suis le plus dépendante. Quoi que, celle du levé, je le fais plus des que je me leve. Je la fume en chemin en allant au taf. Mais je la fume quand même...

J'ai envie de dire à tous les jeunes: resistez à cette merde, suivez pas la masse, c'est une veritable drogue trop souvent banalisée.