![]() |
vendredi 27 - 01:15 |
Je me sens entre deux eaux. Ni vraiment heureuse, ni vraiment malheureuse. Etrange sensation ces derniers jours. J'ai hâte d'aller me ressourcer en dehors de Paris pour faire le point. Ca ne peut me faire que du bien. S'annonce donc un agréable week end la semaine prochaine. Sur fond de Radiohead pour ne rien gâcher. Voici bientôt enfin ce tant attendu mois de juillet, notamment le 3, Radiohead faisant un passage en France.
Je compte bien me reposer comme jamais. La fatigue me pèse. J'ai l'impression de vivre avec une chape de plomb sur les épaules ces temps ci. Un rien me fatigue, me stresse. Tous ces gens, partout, tout le temps. Et ce bruit. Agressant.
Hier soir, encore une crise d'angoisse, subitement, sans raison apparente. Elle m'a parue ingérable. Ca m'envahit tout le corps, tout mon être est comme en ébullition, et je n'arrive de moins en moins a contrôler cette sensation. S'allonger. clore les yeux. Faire le vide. Ne surtout pas penser au malaise au risque de l'exacerber. Mon être m'exprime physiquement mon mal être intérieur.
J'ai tellement envie de me débarrasser de toute cette noirceur qui règne en moi. J'ai parfois l'impression de ne plus être moi-même. Toute ma joie de vivre s'envole peu a peu. Et je n'arrive pas à la retenir. A maintenir dans mon esprit l'équilibre indispensable à une vie saine et harmonieuse. J'ai envie de retrouver cette petite lueur de bien être, de plénitude. Quel élément dans ma vie m'a fais éteindre cette flamme? Tant que je ne trouverai pas la réponse à cette question, je resterais dans l'ombre de ces sentiments troublants et lancinants.
![]() |
mercredi 18 - 02:57 |
J'ai envie de revenir sur la relation que j'ai entretenue avec mon père. Pratiquement un étranger pour moi a présent. Je l'ai eu au téléphone il y a peu, impossible d'aligner des choses consistantes, se limiter à parler du temps qu'il fait ou toute autre banalité. Je n'ai jamais eu de relation fusionnelle avec mon père. Ni avec ma mère d'ailleurs.
Je me rappelle bien de ce soir la, il m'avait lourdement frappé pour je ne sais quelle raison ridicule et imcomprehensible, je me suis retrouvée sur mon lit, assise sur le rebord, le visage ruisselant de larme, marquée dans ma chair de son impulsion de violence. Et je me demandais pourquoi il en arrivait là. Je me souviens m'être posée la question 'mais pourquoi il ne m'aime pas? je ne suis donc pas sa fille pour qu'il me haïsse comme ça?'. Questions restées sans réponse.
Je me souviens aussi des moments passés sur ce carrelage froid, mise à terre au sens propre, ne sachant pourquoi je n'en bougeais pas. Sentir la douleur des coups portés tuméfier mon visage. Mais ne plus les sentir vraiment, comme anesthésiée. J'ai encore en mémoire le bruit de ses pas dans les escaliers lorsqu'il montait en trombe, son expression de rage quand il m'agrippait. Je n'ai plus jamais évoqués ces instants de violence avec lui. Ni avec personne d'ailleurs. Comme s’il ne c'était jamais rien passé. La relation est à présent étrange.
Alcool, je te hais. Tu as le sournois pouvoir de transformer les hommes en un concentré de violence.
Pour revenir à mon père, voila ce qu'on m'en dit:
"Vous posez sur lui un regard qui se veut lucide, objectif, presque froid : vous constatez la distance, l’absence de lien profond. Vous cherchez à faire le deuil du père dont vous rêviez afin de penser à vous et de vous construire. Cette attitude vous a permis d’acquérir une autonomie, et d’avancer dans la vie malgré ce vide."
"Vous cultivez du coup une certaine distance entre vous et les autres, notamment les hommes, de peur d’être déçue. Votre relation aux hommes s’en trouve parfois affectée, et vous avez tendance à inverser les choses : d’une image négative du père, vous en arrivez à avoir le sentiment que c’est vous qui êtes dénuée de valeur et donc indigne d’être aimée. " Si je n’ai pas d’intérêt aux yeux de mon père, comment puis-je en avoir aux yeux des autres hommes ? "
Mais comment la relation que j'ai entretenue avec mon père peut-elle avoir autant d'influence sur ma vie aujourd’hui? Dois-je régler des comptes avec lui afin de régler les miens? Sujet impossible à aborder avec mon père à l'heure d'aujourd'hui. Je ne pensais pas que ça m'avait autant marqué. Ce ne fut qu'un court, mais finalement trop long, épisode de ma vie. La violence était pour lui une réponse a ce que j'appelerai a default de trouver une autre expression 'ma crise d'adolescence'. Je déteste cette expression. Autant que je l'ai détesté à cette période.
Voila la nuit blanche. Encore. Ca m'use. Je ne sais même pourquoi j'ai sans cesse ce besoin d'être éveillée. La pire des choses qu'on puisse m'infliger serait de me laisser toute une nuit dans le noir le plus complet. Je supporte plus. Besoin d'une lumière rassurante. En quoi est ce rassurant, je ne sais pas, mais j'angoisse dans le noir. Encore l'autre nuit, j'ai subit une panique, comme ça, d'un coup. Gorge qui me sert. Impression d'étouffer. De ne plus pouvoir faire entrer autant d'air qu'on en a besoin pour respirer. Ma mère est comme ça. J'ai sûrement hérité inconsciemment de tous ça. Stress permanent dans ma famille, je comprends ses angoisses face à mon père qui la traitais comme une moins que rien, et moi aussi par la même occasion.
Qu'en dire aujourd'hui de tout ça? Je n'en ai pas la moindre idée. J'avais juste envie de l'exprimer pour avoir un peu de recul dessus. Et ainsi s'enchaînent les posts exutoires....
![]() |
jeudi 12 - 23:41 |
Se résigner. Cette vie je l'ai choisie. Envers et contre tous. Je l'apprécie oui, mais pas autant que je le pensais.
Je me rends compte que quand j'écris, j'explore le coté noir de ma personnalité, il y ressort tout le mal être que je n'exprime pas. Je ne suis pas comme ça dans la vie. Plutôt gaie, enjouée, euphorique même. Mais je suis cyclique. Je peux passer de la joie à la tristesse en quelques secondes. Complètement lunatique. Et ça doit être très désagréable pour mon entourage. Une odeur, une vision, un son, un petit rien qui me rappelle un vague souvenir nostalgique suffit à me mettre mal à l'aise. J'ai vraiment beaucoup de mal à vivre avec mon passé. S'y faire. Ca fais partie de moi. Mais cette partie de répugne autant qu'elle m'a fais éprouver des joies inattendues. Je me retrouve plus.
Remise en question. Perte de soi dans un flot de souvenirs envahissants. Ne plus savoir ce qu'on fait la, pourquoi on y est, et ce qu'on envisage pour l'avenir. Période de prise de conscience. Mise à nu et dissection de ses sentiments les plus profonds. Explorer son identité profonde, et ne rien y trouver de concret. Se faire peur. Prendre conscience que qu'on est pas la ou on voudrait être. Impression de flotter au-dessus des gens, de les croiser sans jamais les connaître vraiment.
Mettre de coté la bonne humeur superficielle qu'on affiche au grand jour, et faire éclater toutes ses angoisses et son dénuement. Se couper inconsciemment de ce monde futile dans lequel les gens n'approfondissent aucune relation humaine. Perte sa naïveté et toute la frivolité de la jeunesse. Oter les oelleires un instant et se retrouver face à toute la laideur de ce monde. Instant de désarrois. Se sentir dépareillée, pas à sa place dans ce monde écœurant de laideur.
Envie de vomir tout ce malaise qui règne en moi. Ne pas en trouver la source. Se retrouver devant un miroir reflétant tout son mal être. Confusion. Envie de se vider de tout ça. Evacuer pour retrouver son innocence et sa sérénité.
Trop tard. Perdu. On n'a pas d'autres parties à jouer, s'embourber dans celle qu'on a construite et essayer d'y trouver la petite étoile de bonheur qui nous fait default depuis si longtemps. La vie est un jeu sadique, cruel, décevant. Se torde l'esprit pour s'en sortir le mieux possible. S'apercevoir qu'on en connaissait pas toutes les règles en commencant la partie. Ne vouloir l'avoir jamais commencée parfois.
![]() |
mardi 10 - 02:00 |
Je me sens terriblement seule. A en peter les plombs. J'en ai marre de cette vie. Pleurer, seule, dans cet appartement vide, voila ma vie. Mon coeur est à vif. Sans arrêt contenir, j'en peux plus. Tout faire sortir une fois pour toute. Mais juste le croire, jusqu'à la fois suivante. Melancolie. Mal être qui subsiste. Breches qui se forment de jours en jours en moi. Besoin d'être épaulée. Toujours tout assumer. Seule. Le poids de la souffrance que je porte deviens trop lourd. Evacuer. Pleurer à s'en vider. Ne plus penser.
Je suis mal, et personne ne le voit. Je fais tout que ca ne se sache pas. J'ai des fois envie de me laisser aller à dévider tout ca à quelqu'un, mais j'en ai pas le courage. Avouer qu'on ne va pas bien, c'est avouer ces faiblesses. Ce que j'ai beaucoup de mal à faire. En attendant, je souffre, en silence. Détresse qu'on pense passagère, mais qui persiste.
Nouvelle descente dans la faille qui s'est formée en moi. J'ai souvent peur des mots que je fais resortir en écrivant. Peur de ce que je peux bien trouver au fond de moi. J'ai passé tellement de temps à methodiquement mettre tout ca de coté. Ce malaise m'assaille. Encore. Je ne sais meme pas réellement d'où il vient. Déception. Histoire ratée. Cruauté. Je ne ressentirai plus jamais ce bonheur infini d'être aussi bien prêt de quelqu'un.
Toi, qui me hante et me détruis le peu de bonheur que j'ai en moi. J'ai tout fais de travers. Je n'ai pas su te garder. Je me rejette la faute pour te trouver des excuses alors que je sais pertinemment que c'est à toi que revient la faute. J'aurais envie de tout effacer de mon esprit. Tu es sorti de ma vie, mais pas de mon coeur. Amertume qui me glace le sang quand on me parle encore de toi. Vertige de sensations tous ses souvenirs.
Je me rappelle de cette nuit la. Plus rien ne comptais. J'étais dans tes bras, douce pénombre qui envahissait nos corps entrelacés. J'ai ressentis ce vertige de bonheur qui m'en a donné des frissons. C'est à ce moment précis que je me suis rendu compte que je t'aimais plus que tout. Que si je te perdais, je perdrais tout. Mais toi, tu a décidé que tu ne voulais plus de moi. Je n'avais jamais autant aimé avant, et n'aimerais probablement jamais autant. Il m'a fallu un an pour essayer de reconstruire autre chose. Bancal. J'essayais inconsciemment de retrouver un peu de toi. Absurdité. Il n'étais pas toi. Ce il qui n'a fais que passer dans ma vie.
Lui, j'aimerais qu'il soit la à cet instant. Ce lui si lointain et proche à la fois. Besoin d'être rassurée. Consolée. Apaisée. Mais il n'est pas la. Personne n'est la. Je n'ai rien su construire apres toi. J'ai quitté tous nos souvenirs, mais ils me reviennent. Ou qu'on fuit, on emporte ses souvenirs et sa souffrance avec soi.
Confusion. Mon esprit s'embrouille et mes idées se mélangent. Je ne peux pas me racchocher éternellement à ces souvenirs. Et je ne peux pas reconstruire une histoire en les ayant constamment à l'esprit. Impasse. Je me sens comme emprisonnée dans ces souvenirs. Je ne voudrais qu'une chose a cet instant. Ne plus être seule.
![]() |
samedi 7 - 17:41 |
Ca fait plus d'un an que je suis sur Paris, et je m'y sens encore comme une étrangere. Rythme de vie bourré de stress. On m'avait prévenue. Quand jai décidé de tirer un trait sur mon ancienne vie, c'était Paris ou dans le sud. Le boulot était ici, pas vraiment le choix. A l'heure qu'il est, je serais peut etre au bord de la plage. Mais je suis là, dans ce stress ambiant de la Capitale. J'aimais et j'aime toujours cette ville, mais la facon d'y vivre ne me convient pas. J'aimerais prendre le temps de vivre parfois.
Je pense de plus en plus à changer de boulot. Je me rend compte que mon stress atteint son maximum en semaine, et retombe le week end, quand je sais que je n'ai pas a passer ma journée dans ce centre d'appel qui me tue toute mon energie. Je ne sais plus trop quoi faire. J'ai tellement galéré pour en arriver là que je ne veux pas tout perdre en me lancant dans des projets bancals.
Le temps file beaucoup trop vite à mon gout. J'ai l'impression de louper des choses. De ne pas faire tout ce que j'aurais vraiment envie de faire. Mais une certaine personne m'a dit récemment:
1) vous etes jeune, vous avez tout le temps devant vous
2) vous etes jolie
3) vous avez un appartement
4) vous avez un emploi
De quel droit est ce que je viens donc me plaindre de ma vie avec tout ça? Insatisfaite chronique je suis. Il me faut toujours plus, toujours mieux. Ma vie m'ennuie. Elle me semble beaucoup trop prévisible. Envie d'autre chose. Changer de cap encore une fois? J'y pense. Mais encore une fois, je ne veux pas perdre mes acquis. Il m'a fallu tellement d'efforts pour avoir tout ce que j'ai aujourd'hui, le risque est trop grand. Dois je sous ce pretexte me contenter de cette vie qui ne me satisfait pas?
Je me sens perdue au milieu de nul part. Je ne cesse de me demander ce qu'il en serait aujourd'hui si tu étais encore pres de moi. Voila que je me surprend encore à penser a toi. Je me sens tiraillée entre toi, et lui. Ce lui insaisissable. Et ce toi perdu.
Mes pensées se mêlent et s'entremêlent jusqu'a m'y perdre moi même. Sentiment d'impuissance face à la réalité. Une partie de moi reste vide. Ni toi ni lui ne pourra le combler.
Au fur et a mesure que j'écris ce blog, je fais resortir une foule de sentiments enfouis, ce bonheur avorté, cette souffrance non apparente mais présente. J'ai toujours beaucoup de mal à trouver les mots pour exprimmer tout ça. D'ailleurs, les mot ne me viennent plus.
Je vous souhaite de passer un bon week end, aussi calme et reposant que possible.
![]() |
mardi 03 - 21:32 |
La vie me fatigue. J'en ai marre à un point inimaginable. Bonheur que furent ses 4 jours pendant lesquels j'ai pu profiter de mon temps. Mais voila, toutes les bonnes chose sont une fin. Boulot de merde, me voila.
Quelle chiasse ce lundi. Indescriptible. On devait passer me chercher vu que le passage des metros était (encore) aléatoire à cause de la grêve. J'ai attendu bien 30 minutes habillée legerement sous la pluie froide et le vent qui balayait mon visage humide. Le téléphone sonnais, c'était les collegues qui devaient passer me chercher. Impossible de répondre. Je venais de l'éclater en 3 morceux a terre 10 minutes avant, en chemin, en refaisant mon lasset. Ah! elle commencais bien la journée!
J'ai finit par me dire qu'il fallais mieux prendre le métro que d'attendre éternellement vu qu'ils n'arrivaient pas, quitte a attendre sur le quai, au moins je serais au sec. J'ai finit par réussir a remonter le portable dans le metro et à écouter mes messages. Il m'attendaient encore à l'endroit qu'on c'était fixés, à l'autre bout de la place, ce qui explique que je ne les ai pas vus.
J'arrive au boulot échevellée, passablement énervée. Je me fais engueler du fait qu'ils ai attendu sur moi pour rien. L'histoire était tellement invraisemble, qu'ils ont du croire que j'inventais un autre mytho, que j'avais du etre a la bourre et ne m'était pas déplacée au lieu de rendez-vous. J'aurais voulu l'inventer celle la, je l'aurais pas trouvée.
Mon premier appel de la journée fut un espece de russe/polonais/jenensaisquoi qui articulais tant bien que mal ses mots dans un anglais affreux. La journée fut longue, détestable, bourrée d'abrutis et d'énervés chroniques. On me demande par dessus le marché de faire une heure de plus. Si je refuse, mes 2 collegues que j'ai (pas intentionnellement) fais attendere devront rester a ma place. Bref, voila, c'est bon je la fais votre heure sup de merde! Ce sera toujours ca de prit de partir plus tot un autre jour.
Un rien m'énerve. Je reste muette devant mon assiette pendant le déjeuner, pas envie de participer a leur pseudo-débat sur je ne sais plus quoi de pas interessant d'ailleurs. Journée interminable. Mlle grande gueule squatte le bureau de mon voisin et je suis a deux doigt de me lever de ma chaise pour lui dire de la fermer. Tandis que melle jmelapetealaduboss donne des ordres à tout va. Celle la je l'attend au tournant. Un jour ca va eclater. On est tous dans le même cas d'ailleurs. Insupportable cette fille. Elle en fou pas une, et elle trouve encore le moyen de la ramener.
J'ai envie de me balader avec une pencarte: C'EST PAS LE MOMENT DE FAIRE CHIER. La cruche déborde. Bordel, ca fais du bien d'évacuer tout ca. Sans compter que je doit nettoyer l'appart de fond en comble. C'est un bordel sans nom. L'Edf doit venir relever les compteurs. La honte de ma vie s'ils voient mon appart dans l'état ou il est actuellement. On dirait un appart de mec tellement c'est le bordel. J'aurai peut etre les idées plus claires quand ce sera rangé, ca m'énerve de voir de jours en jours le bordel s'accumuler. Tout juste la place pour atteindre la baignore tellement y'a de fringues/papiers/bouteilles de shampoings vides au milieu de la salle de bain. Le salon est dans le meme etat. Je parle meme pas de la cuisine.
J'avais envie de passer mes nerfs sur tous les gens que je croisais aujourd'hui. Havre de paix d'etre enfin seule chez moi a cet instant. Meme si c'est le bordel. Au moins, personne me fais chier. Associale me direz vous. Oui, aujourd'hui je suis complement associale, et alors?!
Envie d'ailleurs, n'importe ou, mais loin de toute cette agitaiton qui me fais bouillir le crane et me rend détestable avec mon entourage. Impression d'étouffer dans cette minuscule vie étriquée de métro/boulot/dodo. Le mot VACANCES est gravé a l'encre rouge dans mon esprit. Et le mot DEMISSION commence a me titiller. Mais non, le reste du cerveau est empli de LOYERS A PAYER, FACTURES A ASSURER, ENVIE DE ME PAYER DES VANCANCES AU SOLEIL. Pour synthetiser: pas le choix. Subir une vie de merde pour la rendre plus belle. Ah, qu'elle est belle la vie...