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vendredi 28 - 03:46 |
Une odeur de pluie fraichement tombee qui envahit le sol encore luisant.
Une petite brise qui frole lentement mon visage.
Des frissons qui me parcourent le corps et me donnent des fourmis dans le ventre.
Une sensation de bien-etre.
Un rayon de soleil qui rechauffe ma peau.
Une pensee pour ce type.
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Non, pas Lui. Et encore moins Toi. Non, ce type au visage anguleux, aux mains sinueuses, au regard troublant. Il a lu les memes auteurs que moi, ecoute les memes artistes, est alle au memes concerts. Il me correspond. Je me surprend parfois a m'imaginer glisser ma main dans la sienne et emmeler mes doigts dans les siens, me saisir par la taille et m'attirer tout contre lui, passer ses doigts dans mes cheveux et deposer un tendre baiser sur mes levres, me dire des mots doux au creux de l'oreille, me presser contre son corps en parcourant mon cou de doux effleurements.
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Pourtant, quand je pense a tout cela, c'est Lui que je vois. Mais ce type me trouble. Pourtant, il ne correspond pas physiquement a ce qui m'attire habituellement chez un homme. Mais voila. Il me trouble. Tres deconcertant. Serais-ce parce que je sais qu'il s'interesse a moi, et ne se gene pas pour le montrer ? Les hommes que j'attire, m'attirent etrangement.
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Je ne sais plus trop a quoi m'en tenir. Ce type pourrait m'offir une histoire sans histoires justement. Tandis que Lui, il m'a bien fait comprendre qu'il avait du mal a tenir la distance. Finalement, je dois avouer que ce challenge est plus exitant. Il s'amuse avec des filles qui n'ont aucun sentiments pour lui, effraye a l'idee de s'engager avec la fille. Est-ce que j'arriverais a l'etre, ou ne serais-je qu'une de plus dans sa quete de se rassurer sur son pouvoir de seduction ? Tout me pousse a croire que la deuxieme option est plus probable. Mais voila, il m'a piquee au vif. Et une partie de moi a envie de relever le defi.
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Une decharge d'adrenaline m'envahit parfois quand je pense aux etreintes explosives, pleines de desir si longtemps contenu, que l'on pourrait partager. Parce oui, j'y pense, contrairement a ce que je veux bien lui avouer. Mais a quoi bon ? Ca ne nous menerais nul part de toute les facons, seulement a une frustration de n'avoir eu que des brides de l'histoire que j'aimerais vivre.
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Vaines considerations, beaucoup trop matinales d'ailleurs. La realite risque de faire une nouvelle fois voler en eclats mes illusions. J'ai reussis a remplir mon coeur de bonheur, il ne faudrais pas que ca s'arrete.
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lundi 24 - 23:44 |
» mettre une ceinture rose flashy ornee de strass scintillants
» avoir de longs cheveux lisses, tout doux comme un nuage
» acheter des magazines de filles
» craquer pour une chupa-chups a la fraise
» exiber mon nouveau sac estival tres girly
» se sentir belle dans le regard des autres
» sentir le bonbon fruite
» laisser les rayons du soleil dorer ma peau l'espace d'un instant
» avoir l'air rayonnante et respirant le bonheur
» s'entendre dire "tu a l'air plus epanouie !"
» avoir envie de couleurs vives et joyeuses dans ma vie
» gouter au plaisir d'un crepuscule empli des lumieres naissantes de la capitale
» avoir des petites etoiles dans les yeux, et des papillons dans le coeur
mhh, mais qu'est-ce qui m'arrive ? ^_^
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dimanche 23 - 05:55 |
Tu ne me manques plus. Apres avoir mis en lumiere la laideur de nos souvenirs, cette evidence s'est imposee a moi. Tu ne m'obsede plus. Tu ne fais plus partie que d'une experience qui a mal tournee. J'en ai garde longtemps des plaies beantes et degoulinantes de peine. Les cicatrices apparaissent. Refermer toute cette souffrance fut long, douloureux, presque impossible. Je ne sais quel evenement a fait que je me rende enfin compte que je me rattachais a des souvenirs d'une laideur sans nom. J'ai encore une fois ce besoin de l'exprimer, comme pour le confirmer. Je veux a nouveau ressentir ces mots, qui me soulagent de ta vicieuse emprise.
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Deux annees. Je mets fin a present a deux annees cauchemardesques, faites de solitude, de melancolie, de souffrance silencieuse, de rancoeur, de destruction, d'exil mental. L'envie d'eprouver de l'amour pour quelqu'un d'autre que toi fait enfin surface. Tu ne le meritais pas. Tu ne merite meme pas mon respect, irrespectueux des autres que tu es. J'hesite meme a te l'accorder tout de meme, n'etant pas devenu aussi mauvais que toi. J'ai reussis a te sortir de ma tete, et de mon coeur. L'envie de fremir a l'evocation de toi par un tiers est a peine perceptible. Et tient a present plus du degout que de l'envie.
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Tu m'a fais tout perdre. Et j'etais prete a en perdre encore plus pour te garder. Moi, qui claironnais a tout va que l'on ne m'y prendrais jamais. C'etais sous-estimer tout ce que j'etais capable d'aimer. Meme toi. C'est dire l'ampleur de mon coeur. Toi, avide de souffrance de l'autre, j'etais ta victime toute trouvee. Je l'ignorais alors. La seule chose positive que m'aura appris cette sordide histoire, c'est de connaitre le prix des erreurs commises et de plus les reproduire.
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La plenitude que j'eprouve a ressentir ces mots est infiniement salvatrice. J'ai arrete de faire semblant de ne plus t'aimer. C'est chose faite.
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vendredi 21 - 12:36 |
Degoutee je suis. Apres avoir passe des jours et des jours sur le nouveau design du site, l'avoir bien peaufine et termine, plus rien. Un an de codes, de textes exutoires, de petits bonheurs, de peines, de souffrances, d'experiences, de prises de consciences, de mises a l'epreuves, de sentiments enfin exprimés, sont partis aux oubliettes. Touts ces choses ne seront plus presentes que dans ma tete. Peut etre etais-ce une bonne chose que de perdre le mois de septembre, qui m'a valu l'experience la plus effroyable de ma vie, ainsi que le mois de decembre, tout aussi cahotique. Mais je regrette de voir s'envoler comme ca tout mes ecrits.
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Page blanche. Il me faut tout recommencer. Bricoler a la hate un semblant de mon nouveau design que je voulais parfaitement terminer avant de l'exposer. Retrouver quelques pages mises en caches par ci, par la. Essayer de me souvenir de l'adresse de tous les liens que j'avais pour habitude de venir chercher ici, n'ayant donc pas pris la peine de les mettre en favoris. Coder et re-coder jusqu'a en avoir la migraine. Sentir la fatigue comme une chape de plomb sur mes epaules, ma nuque, mon dos, mes paupieres. Fatiguee d'avoir pris tant de mon temps pour modifier des pages qui sont a presents dieu sait ou.
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Je vais terminer au plus vite, meme si le resultat sera forcement moindre que ce qu'il aurait du etre. Je vais ensuite aller prendre une longue douche fraiche afin de me rendre les idees plus claires, et profiter de mon jour de conge autrement que devant cette fichue machine de malheurs, qui me rend le teint blafard, les yeux rouges et l'esprit embrume de lignes de codes a en vomir le html et le javascript. Un doux silence plane encore sur la rue depuis mon arriere cours. Quelques oiseaux, parfois. J'ai envie d'aller me baigner de soleil dans cette chaleur estivale. Au diable les lignes de codes.