samedi 26 - 23:53

::Pourquoi?::

...j'ai systématiquement envie de faire pipi quand je prends l'ascenseur?
...je suis pas foute arriver à l'heure à un rendez-vous?
...je rate toujours le métro quand je suis déjà à la bourre?
...les mêmes jours de bourre j'ai jamais aucune fringue de propre sous la main?
...je ne trouve jamais rien qui me plait dans les magasins quand j'ai de l'argent?
...je craque sur plein de choses quand justement j'en ai plus?
...tout ce que j'achète tombe systématiquement en panne? (pc, tv, portable...)
...je me pose autant de questions idiotes?

::Comment?::

...faire le deuil d'un ex qui a énormément compté dans votre vie et vous a profondément blessé/déçu/jeté?

- mettre à la baine toutes ces affaires laissées chez vous pour ne plus penser à cet abruti?: échec
- tenter une autre histoire, avec un mec bien cette fois ci (enfin, on le croit)?: échec
- le traiter de tous les noms en pensant à toutes ses trahisons/mensonges/autre(s) fille(s) dans sa vie?: échec
- sortir, rencontrer du monde, (essayer de) penser à autre chose?: échec
- laisser faire le temps?: échec

...d'autres propositions peut être dans l'assistance? C'est incurable docteur?


vendredi 25 - 16:12

::résolutions à tenir::

- ranger l'appart, j'ai jamais autant vu autant de bordel dans 30m²
- retrouver (toutes) mes fiches de paye/quittance de loyers/factures une fois que tout sera en ordre
- redécorer l'appart
- me remettre au sport
- appeler plus souvent ma sœur/mes potes
- essayer de tenir toute une journée sans me plaindre
- changer le design de mon blog, je peux plus le voir (encore)
- ou carrément changer d'hébergeur
- ne plus être absente/en retard au taf
- trouver des excuses moins bidons quand ça arrive

::je voudrais bien mais...::

- changer de pc
- m'acheter un numérique
- et un md pendant qu'on y est
- changer d'appart
- changer de boulot
- sauter en parachute

::j'en rêve::

- trouver un mec bien
- une villa dans le sud
- un grand loft à Paris
- une voiture chic et chère
- passer mes vacances dans les îles (mmhh bora bora)
- ne jamais manquer d'argent

::j'en veux plus::

- ma 'vuesurcourvisàvisaveclesvoisins'
- le bruit du métro quand je me couche
- mon hystero-maniaco-dépressive de voisine
- un abruti dans ma vie


dimanche 20 - 23:20

LinktoComments('13')

Soudaine envie d'écrire. Ca va mieux. Je me sens moins, comment dire, moins mal. Plus apaisée. Malgré le fait qu'il reste encore une partie de moi à combler. La présence de mes amis me fait du bien. Je les sens plus proches ces temps ci. Il faut dire que ces derniers temps, j'étais plutôt du genre à m'éloigner de leur compagnie. J'avais besoin d'être seule. De faire le point sur moi-même. De me retrouver face à mes émotions. D'essayer de les gérer. Mais ça fais du bien tout de même de sentir qu'on a des gens autour de soi.

Il faut que j'essaye également de prendre les choses plus à la légère. Relativiser les choses. Voir qu'autour de moi j'ai quand même de belles choses pour être heureuse. Même sans toi, sans lui. Accepter les fatalités de la vie, faire du beau avec ce qu'on a. Arrêter de me plaindre de tout. Faire ce qu'il faut pour changer ce qu'il ne va pas dans ma vie.

Reste une chose que je n'arrive pas à faire. Me rapprocher de ma famille. Elle a été source d'insatisfaction, et j'ai beaucoup de mal à oublier ce passé qui m'a construite et par la même, déconstruite. Je n'ai pas reçu une éducation que j'appellerais 'stricte', mais plutôt, dérangeante. Des libertés, mais des entraves en même temps. Je ne sais comment définir le rapport que j'ai entretenu, et entretient aujourd'hui, avec eux. Tout cela me trouble. J'ai parfois l'impression de parler à des étrangers.

J'ai envie de tout et de rien à la fois. Complexité. Je me sens comme enfermé dans une boite. De tout cotés, mes angoisses, mes peurs, mon mal être qui m'entourent et tente de me faire plonger dans le gouffre et m'empêchent de soulever le couvercle. Sortir de cette boite me donnerais enfin l'opportunité de voir au grand jour tout le bonheur que les parois m'empêchent d'atteindre. De jour en jour, le lutte pour faire exploser ces murs imaginaires qui se dressent autour de moi.

C'est étrange, encore une fois mes pensées m'ont menée la ou je ne m'attendais pas aller. J'aime écrire, j'aime ressentir les mots qui sortent du fond de mon être et me débarrassent de mes pensées malsaines.

Au fond, j'ai juste envie de vivre. Vivre bien, vivre mieux, avant qu'il ne soit trop tard.


samedi 5 - 13h25

Enfin !! J’ai finit par pouvoir voir Radiohead. Mais non sans mal.

18h. J’arrive sur l’aérodrome transformé pour l’occasion en parking, après 30 minutes d’embouteillages. Je trouve une place par je ne sais quel miracle, c’est bourré à craquer. Evidement, il pleut, mais qu’importe. Passé les de deux zones de contrôle, me voici enfin au milieu de la foule. Je me sens quand même un peu déboussolée. Seule, dans cette foule. Je me mêle aux gens subtilement histoire de me fondre dans la masse. Arrivée à la Grande Scène, je me pose. Parfait, voilà une bête de place toute trouvée : deuxième rang, tout proche de la scène. Je n’en bougerai plus jusqu'à 23h, heure à laquelle Radiohead monte sur scène, il est 18h et quelques. Je sympathise vite fait avec mes voisins du premier rang, sans trop en faire histoire qu’on me prenne pas pour une lourdasse qui s’incruste. Damn it ! Je m’appercois que je n’ai pas prit le numérique ! Ils ont même pas fouillé correctement, il serait largement passé. Pas de panique, le gentil voisin devant moi a un numérique : je lui laisse mon mail en privant le ciel pour qu’il n’oublie pas de m’envoyer les clichés (à suivre donc).

18h45, c’est l'heure pour Mickey 3d d’envahir la scène. J’ai bien aimé. Il chante en français, mais pas ringard. J’aime bien sa voix et ces chansons sont loin d’êtres vide de sens.

19h45. Mickey 3d quittent la scene. S’en suis une interminable attente pour voir arriver The Roots à 20h45. Moui, bah, je préférais encore Mickey 3d, trop fort, les chansons n’en finissent plus, et j’en connais pas une, et il se met allégrement à flotter. La je me demande bien ce que je fais là…

…Réponse toute trouvée 2h plus tard : Radiohead prend enfin possession des lieux.. La foule s’exalte quand ils commencent à jouer. Je suis aux anges. Je n’en ai strictement plus rien à faire de toute cette pluie qui m’inonde, du manque d’air et de la boue dans laquelle mes pieds trempent joyeusement. Je les ai trouvés complètement déjantés, étranges, mais tellement doués. Moment de pur bonheur quand les sons venus d’ailleurs de Idioteque démarrent . Je ne peux faire rater ce moment à un de mes potes, tout aussi fan, mais qui n’a pas pu venir. J’allume le portable et c’est parti pour 2 min de bonheur pour mon pote et moi. Hallucinant comment ça rend bien en live. A ce propos, la seule chose que je regrette de cette soirée (mis à part le fait que j’ai fais mon abrutie en laissant le numérique dans la voiture), c’est de ne pas partager tout ça avec ce pote, et d’autres pendant qu’on y est. Ce n’est que partie remise. Jolis moments aussi que furent de fredonner la, à 5m d’eux, (dans le désordre): Exit Music for a film, Fake Plastic Trees, Just, My Iron Lung, Talk Show Host, Paranoid Android, (l’incontournable) Karma Police et j’en passe. J’en suis ressortie avec des étoiles plein les yeux, et la tête dans toute cette magie. J’ai l’impression de m’être vidé de tout mon stress, la , d’un seul coup. Je trouve que ça n’a pas duré assez longtemps quand ils décident de quitter la scène.

Périple qui m’attend pour non seulement trouver la sortie de ce festival (j’ai bien du tourner en rond pendant 1h, revenant au même point bien 3 fois, j’avais vraiment les nerfs la j’avoue), mais le pire de tout, retrouver la caisse. Imaginez un peu : parking immense, noir complet, je n’ai même pas fait attention au numéro de l’allée où je l’ai laissée et je ne connais pas le numéro d’immatriculation. Pendant ce temps, il continue à pleuvoir et à faire tout de même de plus en plus froid. Je ne sais par quel miracle je l’ai retrouvée, coup de chance monstrueuse. Il est quand même 2h du mat (le concert s’est terminé à minuit et demi, voilà le temps que j’ai mis pour arriver jusqu' caisse…).

Bilan : à refaire !!! Tous les superlatifs imaginables pour faire transparaître la joie, à vous de voir (gigantesque, énorme, magnifique…). me reste 2 jours à profiter de mon temps tranquillement avant de retrouver mon chez moi et mes responsabilités. Profitons !

vendredi 4 - 12:49

Bon. Génial, il pleut. Magnifique. Je vais passer la journée dans la boue, toute seule comme une abrutie juste pour Radiohead. Qu’es que je vais bien pouvoir foutre de toute cette journée jusqu'à 23h ?!! (heure à laquelle est programmé Radiohead).

Hier midi, alors que je déjeunais avec un ami, il me demandait si j’y allais seule. Quand je me suis entendue répondre oui, je me suis sentie tout à coup complètement idiote. Quelle idée de faire 400km pour voir un festival toute seule ! Pour tout combler, il pleut ici, et il fait froid. Ah non j’oubliais, le pire est qu’on a même pas le droit de prendre de photo. Chier ! J’ai saoulé comme de pas possible un pote pour qu’il me prête son numérique pour aux moins avoir un souvenir, et j’ai appris hier qu’ils fouillaient les gens pour empêcher l’accès aux appareils photos. A moins que je trouve, en même pas 2h, un endroit pour le planquer. C’est mort. Sur moi, c’est tout sauf discret. Mon sac, ils vont le fouiller. Faudrait que je trouve un emballage ou je ne sais quoi dans lequel ils n’iraient pas fouiner. Je me suis endormie comme une abrutie sur le salon au lieu de réfléchir à la question.

Il est déjà plus de midi, je ne suis même pas habillée, je ne connais pas le chemin, mes fringues sont dans la machine à laver donc trempées et encore une fois, JE SUIS TOUTE SEULE COMME UNE ABRUTIE.

Je sais que certains de mes potes m’envient à l’heure qu’il est d’aller voir Radiohead, mais y’a vraiment pas de quoi ! Bon ça m’énerve ; faut que j’aille m'habiller, je serai peut être dans de meilleures dispositions une fois préparée.


jeudi 3 - 18:48

(Remarque: les 2 posts qui suivent et celui ci ont été écrits durant mon séjour, je n'ai pu m'empecher de laisser courir les mots sur papier ce week end, voici donc ce qui est sorti de ma tête)

Le train file et mes idées s’évadent. A perte de vue, des arbres envahissent le paysage. Le ciel est agréablement bleu, parsemé de légers nuages blancs. Des champs prennent aléatoirement la place des arbres à travers ma fenêtre. Je me sens terriblement détendue. Loin de tout le stress ambiant que je subis régulièrement. J’aperçois au loin de jolies petites maisonnettes et quelques villas. Agréable moment que tout ce calme.

A ma droite, un homme est plongé dans son journal. En face, un homme d’affaire visiblement la tête encore dans son travail, rédige à la hâte son rapport de mission. Un peu plus loin, un autre homme, l’air pensif, qui ne me semble pas très détendu dans son costume cravate. Le calme règne. Je peux m’offrir le luxe de voyager en première, étant donné que je ne voyage pas souvent loin de Paris. Bien loin de ces braillements de mômes mal éduqués, de l’affreux brouhaha ambiant, des sonneries de portables à tout va, des conversations entre voyageurs qui en font profiter tout le wagon (surchauffé) tellement ils parlent fort, de la seconde classe. Je ne fais pas la preuve de snobisme, mais tant qu’à passer 4h dans un train, autant le faire correctement.

Je laisse peu à peu mon esprit se détacher de la routine du métro/boulot/dodo. Ces congés tombent bien. J’étais vraiment sur le point d’exploser au boulot. Encore une réunion de crise, avec Bigboss pour nous remettre les pendules a l’heure, la veille de mon départ. Boitalacon flippe tellement de ne pas signer contratenor qu’ils nous boostent à nous faire exploser les neurones, et accessoirement, les nerfs. Mais rangeons ça dans un coin de mon esprit, en prennent soin de ne pas perdre la clé, histoire de ne pas arriver les mains dans les poches la semaine prochaine. Que j’ai l’air détendue certes, mais le regard vide et l’esprit encore à la glandouille, Chefaillon risque de ne pas apprécier.

Tandis que les arbres ne cessent de défiler, je laisse mon esprit entrouvrir la porte de mon passé. Malgré mes plaintes quotidiennes, j’ai tout de même bien réussit ce que j’ai voulu entreprendre. Le plus gros défit fut de me construire une vie sur Paris. Je suis à présent bien loin de ces hôtels sordides, de ces auberges de jeunesse et foyers mal entretenus (à vomir même), de ma vie minable d’étudiante pommée, de mon ancien travail désespérant d’ennui, de cette histoire d’amour ( de cul ?) ratée et destructive, et d’une vision de l’avenir incertaine et emplie de doutes. Non pas que mon avenir me paraisse maintenant tout tracé et inondé de bonheur, mais j’ai des perceptives d’avenir tout de mêmes plus élargies.

Ca y est, voilà un minot. Il est bien mignon, mais s’il pouvait arrêter de brailler, il serait encore plus mignon. Tendis qu’il répète incessamment une phrase (un groupe de mot diront-nous) incompréhensible s’apparentant à ‘wahkahpapa’, une femme qui n’est visiblement pas sa mère (vu qu’elle pige rien a ce qu’il raconte) tente de répondre à son interrogation. Parce que, apparemment, ce pauvre minot pose une question. Je ne peux l’aider dans sa détresse étant donné que ‘wahkahpapa’ est pour moi tout aussi…incompressible. D’ailleurs, ça me sidère la capacité qu’on les mères de comprendre tout ce que balbutient leurs mioches. Un ‘ouvlapote’ = ouvre la porte, bon, la je comprends, mais un ‘wahkahpapa’ ??!!

Sur ce mystère qui restera entier, je laisse repartir mon esprit là où mes pensées me mèneront, me laissant bercer par les tanguements du wagon.

(En fait, j’ai noirci le recto verso de la feuille ce qui fait que je n’ai plus la moindre ligne de libre pour écrire…)