jeudi 05 - 20:58

Sur le depart. Vers de nouvelles horizons, ou plutot, vers d'anciennes horizons aupres desquelles je vais pouvoir me resourcer, changer de cadre, decompresser.
J'abhore pourtant ces instants d'empactage, de nettoyage, de rangement, de tri. J'ai en horreur de faire mes bagages, ne pouvant me resoudre a emporter que le "strict necessaire". Sensation de vide que de partir avec peu de choses. Il n'empeche que ca m'emmerde profondemment de devoir les faire, ces fichus sacs.
Fais chier. Je me sens enervee, pas prete, fatiguee. Pour peu, j'ai presque pas envie de partir. Je deteste les departs, et m'evertue systematiquement a les vivre dans l'urgence. J'en aurais bien grillee une, avant de me souvenir que j'avais arrete.
Bon, voila. Depart demain matin, trop tot. Date de retour indeterminee.

BLOG EN VACANCES !

mardi 03 - 02:35

J'ai l'impression d'avoir le coeur vide. Anestesie. Cicatrise. Je me sens legere et lourde a la fois. Je me sens comme sur une breche, qui se fendille, prete a ceder a tout moment. Lui ne sera jamais ce que j'espere qu'il puisse etre. Parce oui je pense a ce qu'on aurait pu etre, oui ca me met mal a l'aise de l'avouer, non je n'y suis pas insensible, mais non ca n'arrivera jamais. Je me suis d'une part beaucoup trop bride le coeur, et ca n'est d'autre part pas une chose envisageable telles que les choses sont a l'heure d'aujourd'hui. Et oui, ca m'enerve profondement.

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J'aimerais bien passer outre toutes ces vaines considerations, mais je sens que je suis en train d'enfouir des choses qui vont pas etres tres jolies a voir quand elles sont finir par remonter a la surface. Alors autant les exprimer maintenant, alors qu'elles n'en sont encore a leur premisses. Cet espace m'est encore personnel, meme s'il est laisse a la vue de tous, je peux encore y laisser mes troubles sans souffrir du regard accusateur des personnes de mon entourage. S'ils savaient que mon interieur recele d'une effroyable torture mentale a chaque pas, ils me considereraient surement autrement.

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Parce ce que je ne peux m'empecher de porter un jugement, souvent negatif, sur la plupart, si ce n'est tous, mes actes. Et meme les plus annodins et insignifiants aux yeux des autres. Pas envie d'en faire trop ou pas assez. Pas envie de passer pour la bonne poire de service, ni pour l'aigrie qui deteste tout le monde. Je me sens parfois perdue dans mes justes mesures ridicules. Je m'agace moi meme. Ce doit etre difficilement supportable pour les autres. Qui n'ont pourtant pas l'air de trop le remarquer.

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Si j'ecoutais qui je suis vraiment, la, tout au fond du coeur, je prendrais le train et j'irais retrouver celui qui a l'air de m'accepter telle que je suis, sans fard, sans rajout, sans faux semblant. Ou bien ecouterais-je la partie de moi qui a morflee de cette desinvolture et qui m'intime de rester la ou je suis. Pourquoi faut-il que je souffre de cette dualite qui m'emmerde la vie ? Comment peut-on etre aussi fataliste et pleine de desillusions si tot ? J'espere que la maturite va arranger tout ca, parce que j'ai tendance a ne pas beaucoup apprecier celle que je suis devenue.

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Et tu me manques bordel de merde ! Que ca te plaise ou non, tu me manques et ca m'emmerde drolement de me l'admettre ! Et Lui devient Tu. Et commence le debut des emmerdes ...