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vendredi 24 - 03:44 |
Tenaillee entre l'envie d'aller me glisser dans les bras de morphee et la peur de ne pas me reveiller a l'heure dite. Aussi et surtout, de faire un reve dont seules ses nuits de sommeil vide ont le secret. Car moins je dors, plus mon esprit carbure a toutes vagues et laisse s'echapper d'etranges sensations. Perte de controle de mes sens. Souvenirs persistants trop presents au reveil. Desagreables sensations de flou, mon cerveau ayant du mal a faire la mise au point lorsque mon etre reprend le dessus sur mon subconscient, qui ne veut decidement pas se laisser enfouir la ou il devrait etre.
Loin de moi l'envie de developper en un pave vaguement philosophique, mais vraiment cette incoherence me trouble. Je deteste ses instants de demi-sommeil, dans lesquels une lutte acharnee oppose mon envie de reprendre le controle de mes pensees, a la part de moi qui veut me les faire entrevoir durant ces brefs moments entre reve et realite.
Suis-je en train de renouer avec mes insomnies ?
Les journees s'enchainent et le manque de sommeil commence a se faire sentir. Il me faut vraiment eviter de replonger dans ce cerle vicieux que je sais tenace.
Mais comment ?
Voila bien une interrogation a laquelle je n'ai pas de reponse franche. Bien sur, je pourrais tout eteindre et me mettre au lit a 21 heures. Mais je sais invariablement que je vais passer une bonne heure a regarder la plafond, puis une ou deux autres a essayer de me trouver une position plus confortable que les 20 autres deja essayees. Pour finir par me relever, ne tenant plus en place. Ou attraper un livre, avalant les lignes jusqu'a m'en brouiller la vue et tomber de sommeil aux environs de 2 ou 3 heures du matin. Passee cette heure, je sais que le reveil a l'heure justement, sera difficillement realisable et me force a ne pas sombrer dans mon irresistible envie de dormir enfin.
Ce cas de figure s'impose a moi une fois de plus. Le peu de sommeil de la semaine rajoutee a cette nouvelle nuit blanche va me fiche completement dans les choux. La journee va me paraitre d'une longueur effroyable. Le bruit et la lumiere vont m'exasperer plus qu'a l'habitude. En clair, va pas falloir m'asticoter aujourd'hui !
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mercredi 22 - 01:18 |
Nouvelle version. Encore a son stade experimental. Surement quelques bugs a corriger. Encore quelques liens a activer. Un peu decousu ma foi, mais tout neuf.
Ca sens tellement la peinture fraiche chez hristou que ca m'en a donne des idees de ravalement.
Ca vous plait, tant mieux. Ca vous plait point, tant pis. vous pouvez toujours passer votre chemin.
Pas envie de m'etendre sur mes etat d'ames. Tete embrume et pensees trop cahotiques pour en tirer quelque chose de constructif.
Pour la laborieuse tache de correction des fautes, on repassera ! Et puis c'est tout !
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jeudi 02 - 23:06 |
Ecritures souvenir de vacances. Couchees initialement sur papier, retranscrites sur clavier:
19 aout - 05:38
Attirance lointaine. Complicite presque impalpable. L'envie ou la raison ? S'enfoncer peu a peu dans ce petit jeu sarcastique. Ne plus y cerner le vrai du faux. Absurde de la situation qui m'echappe petit a petit. Parfois, seulement envie de me plonger dans ses bras et ne plus penser a rien. Mais je ne peux me mettre a nu et devoiler de confus sentiments, installes la, juste au bord du coeur. Les froler. Les taire. Aller les rechercher. Pour finir par ne plus savoir qu'en faire. A quoi bon les lui donner ? Il ne saurait surement qu'en faire non plus. Mais il n'a de cesse de me manquer...
20 aout - 05:09
La cause de mes si frequentes insomnies m'apparait des lors clairement. Quand bien meme que je le savais deja, mais refusais de me l'admettre. Besoin de me sentir en securite, rassuree, protegee. Sentiment lointain que j'ai eprouve avec Toi. Je me souviens que les crises d'insomnies m'etaient pratiquement insuportables lorsque nos chemins se sont separes et que je me retrouvais a nouveau seule avec mes nuits. Et depuis, l'obscurite m'est apparue carrement insuportable, tout juste etait-elle toloree auparavant. Toi, toujours Toi. Tu en a brise des choses en moi. J'en decouvre l'ampleur encore aujour'hui. Lourd fardeau a supporter pour celui a venir. Je ne veux pas l'etouffer avec mes angoisses, ni me faire plaindre en confiant tout ce qui parfois m'opresse. Je ne sais pas m'alleger des poids que je porte en laissant a autrui. Laisser seulement le papier s'imprimer de mes malaises. En capter l'essence meme et imbiber d'encre cette feuille de l'inavouable.
Et l'inavouable ce soir matin, et que mes nuits de solitude m'empechent de me laisser aller au sommeil. Et encore plus inavouable, oui, j'ai besoin de quelqu'un. Mais pas vraiment n'importe qui... Celui avec qui je les partage innocement par des mots, et ce de plus en plus souvent.
Je n'aime pas me ressentir comme cela. Vulnerable. Il sais pourtant si bien m'amener a cet etat. Me faire avoir besoin de lui. Me faire me languir de lui. Mais en fin de compte, mes nuits se terminent toujours de la meme facon: seule face aux mots maudits que je m'efforce d'exumer de mon etre.